« Un atelier d ’écriture est un espace où on écrit ensemble, alors que l’écriture est généralement une activité solitaire. On s’y enrichit de l’écriture d’autrui et des courants sous-terrains qui se forment et se retrouvent dans l’écriture » disait hier matin Marie-Andrée Delhamende en ouverture de l’atelier de Barcelone. « Ici, ce n’est pas la page blanche dans son immensité. Il y a un cadre et des règles. Et surtout des injonctions d’écriture ». « L’atelier d’écriture permet dans ce contexte  à chacun d’aller dans la singularité de sa propre langue » ajoute-t-elle.

Hier, chacun des six participants a produit six textes courts, de fiction bien sûr, à partir d’une « injonction d’écriture » proposée par Marie-Andrée. Ainsi, ils écrivirent chacun des textes sur

–          « Avant de partir en vacances ne pas oublier … »

–          « L’incompréhension dont on peut être victime en voyage à cause de la langue »

–          « la mise en évidence d’un élément du quotidien dans une brève narration fantastique »

–          « un manifeste comique ou dramatique » (1)

–          « une satyre sociale dans laquelle un personnage confronte son œuvre à un groupe »

–          « ici …, là-bas … »

Cette  première journée fut passionnante, par la diversité des styles d’écriture et par la richesse des histoires inventées. Bien sûr, chacun des textes demandent à être revus et réécrits. Dans un atelier d’écriture, on s’exerce à la première écriture, celle dont Marie-Andrée Delhamende dit qu’ “elle est l’émanation de l’inconscient “.

Aujourd’hui, suite de nos aventures d’écriture de 9 à 17h30 !

(1)    Pour ma part, j’ai commis un « Manifeste des Piperazzi hédoniques », ces photographes passionnées de poivres et autres épices exotiques …