Le succès et le bonheur

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Le plus grand danger

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Le plus grand danger, dans les moments de turbulence, ce n’est pas la turbulence : c’est d’agir avec la logique d’hier” disait à juste titre Peter Drucker (1909-2005) figure majeure du marketing et du management au XXème siècle).

Les Oxymores du Week-End

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Voilà déjà dix ans que chaque semaine – presque chaque semaine – cinq oxymores sont publiés sur ce blog dédié à la créativité sous toutes ses formes. Ce week-end vous découvrirez ici cinq nouvelles de ces étranges constructions lexicales.

Certains oxymores sont amusants – un minuscule big band, des atermoiements fougueux, une banalité époustouflante, une paresse productive -, d’autres effrayants – un arsenal pacifique, une voyoucratie élitiste, une liberté totalitaire, une abondance famélique -; les uns et les autres nous renvoient à notre regard sur nous-mêmes et sur le monde dans lequel nous vivons ou croyons vivre.

  1. Des conclusions préliminaires
  2. Un déracinement profond
  3. Une incandescence froide
  4. Une délicatesse tonitruante
  5. Une désinvolture appliquée

Les oxymores dans la littérature

« Vous Français et Françaises, vous en êtes conscients, sans doute, que nous Américains, femmes et hommes, sommes affligés par une sorte de mutisme qui s’exprime brutalement ». (…) mes compatriotes n’en savent pas comment menner une bonne conversation. Tandis que tous les français presque sans exception, sont des experts ; des maîtres à cela ».

Henry Miller, J’suis pas plus con qu’un autre, Paris, Editions Buchet/Chastel, 1976, pp.16-17.

“J’suis pas plus con qu’un autre” est le seul livre écrit en français par le grand auteur américain. La traduction américaine de cet ouvrage au titre disons peu ordinaire est « The Estate of Henry Miller », ce qui signifie « La succession d’Henry Miller » !

Les oxymores dans la presse

L’altruisme mathématique” titre Olivier Postel-Vinay dans un article de LIBERATION consacré à “une nouvelle doctrine anglo-saxonne (qui) prône une solidarité sociale efficace dépourvue de tout sentimentalisme”. Plus loin, le journaliste conclut qu'”en réalité, l’altruisme est plus que jamais dans l’air du temps”.

Source : LIBERATION, 17.02.16, page 21.

P.S.: A quand un “altruisme calculateur” ? Et si la meilleure chose pour soi était avant tout de penser d’abord aux autres ?

De quoi votre produit (ou service) sauve-t-il les gens ?

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Bouée jaune illustration-linkedin-28-01-16La question stratégique la plus provocante n’est probablement pas l’une des six interrogations classiques du management :

  • Quelles sont les forces et faiblesses de notre entreprise ?
  • Quelles sont les opportunités et menaces dans notre environnement ?
  • Quelle est notre vision à 3 ou 5 ans ?
  • Quelle est notre mission, notre raison d’être sur le marché ?
  • Quelles sont nos vaches à lait, nos étoiles montantes, nos poids morts et nos points d’interrogation ?
  • Quelles sont les bénéfices-clients de nos produits ?

Ces questions sont essentielles – indispensables – dans toute démarche stratégique. Nul ne peut en faire l’économie lors de ses réflexions sur l’avenir de son entreprise. Une question inhabituelle me plaît par son côté provocateur :

“What hell does our product (or service) save people from?”

De quel enfer notre produit ou service sauve les gens ?, nous suggère l’Américain Arroon Orendorff. J’ai mené une rapide réflexion sur quelques entreprises dont j’utilise les produits et services.

De quoi nous préservent-elles ? A quoi nous permettent-elles d’échapper ?

Amazon nous sauve d’un choix réduit en librairie – l’espace d’exposition y est naturellement réduit et peu confortable – et d’une attente de livraison de plusieurs semaines.

Mon libraire Jaimes à Barcelone nous sauve de la masse de livres qui sortent chaque semaine, de l’embarras du choix et de la solitude du lecteur.

Mon excellent boulanger BALUARD nous sauve de pains fades et banals, ainsi que des farines industrielles quelconques. Probablement l’un des rares concepts de boulangerie-hôtel au monde !

Le cinéma de quartier VERDI PARK nous sauve de ne pas pouvoir voir les films français en V.O. à Barcelone.

Airbnb nous sauve des hôtels impersonnels et standardisés, loin de la vraie vie des habitants. Comme le dit le slogan de Airbnb “Bienvenue à la maison”.

Nespresso nous sauve d’un café mal dosé et d’un choix limité de saveurs, d’intensités et de provenance.

Apple nous sauve des ingénieurs informatiques et de leur complexité, ainsi que de machines et appareils laids, tristes et mal designés.

Post-It nous sauve des feuilles volantes qu’on ne retrouve jamais ou trop tard.

Et votre produit, votre service, votre entreprise, de quel enfer sauve-t-elle les gens ? C’est peut-être la question la plus importante à vous poser aujourd’hui et à partager avec vos collègues, ainsi qu’avec vos clients !

DE QUOI VOUS LES LIBEREZ-VOUS ?

Ecoutez-les et laissez-vous surprendre par leurs réponses.

 

 

 

Directrice des Premières Impressions

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Chez Houghton Mifflin Harcourt – une maison d’édition de Boston fondée au XIXème siècle –  la réceptionniste est appelée “Directrice des Premières Impressions” – Director of First Impressions. Belle manière de mettre en avant son rôle capital dans l’accueil des visiteurs de l’entreprise. Et comme l’on a qu’une seule occasion de faire une première bonne impression …

Source : FORBES

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