3 questions à se poser à propos de l’Océan rouge

le jeudi 23 avril 2015

Trois questions à se poser à propos de l’«Océan rouge» : « Nom donné par R. Mauborgne et W. Chang Kim à un marché où règne une concurrence agressive entre les différentes entreprises qui y proposent des produits et services identiques ou très semblables (voir Océan bleu) (in Oser la Créativité, page 13).

  1. Quels sont les produits et services de votre entreprise qui ont peu ou pas de chance de sortir à court ou moyen terme de leur pénible Océan rouge et qu’il faudrait envisager à abandonner ?
  2. Quelles sont les ressources humaines, financières, logistiques et technologiques concédées à des produits et services plongés durablement dans l’Océan rouge qu’il conviendrait d’allouer stratégiquement à des activités porteuses d’avenir et hautement différenciées ?
  3. Pourquoi tant d’organisations se complaisent-elles dans leur Océan rouge sans déclarer l’état d’urgence général, c’est-à-dire la recherche d’un Océan bleu ?

Savez-vous que la grande majorité des dirigeants et cadres français n’ont jamais entendu parler de l’Océan rouge et de la Stratégie de l’Océan bleu. Pourtant, c’est une approche éclairante de l’innovation aujourd’hui. Et très mobilisante ! De plus, R. Mauborgne et W. Chang Kim proposent des outils très pratiques pour imaginer de nouveaux Océans bleus. A votre créativité !

Le secret : S’attaquer aux vaches sacrées, ces produits et services qui font partie de l’histoire de l’entreprise et auxquelles personnes n’ose s’attaquer : « mais, enfin, on a toujours fait cela. C’est tout de même notre cœur de métier historique, non ? ». Combien d’entreprises ne sont-elles pas mortes par manque de courage, par attachement à un cœur de métier ravagé par l’Océan rouge ?

La semaine prochaine : Paradigme