365 Jours de Créativité (144/365) – Réveillez le candide qui est en vous

le mercredi 13 septembre 2017

La créativité cela se pratique au quotidien. Elle s’entraîne, se développe. Il est bon de faire ses gammes régulièrement ! Chaque jour de l’année, découvrez un exercice, un jeu ou une proposition de créativité qui vous permettront de vivre votre créativité autrement. Voici la 144ème proposition créative : Réveillez le candide qui est en vous !

N’hésitez pas à adopter une posture de candide face à un vieux problème ou face à une situation habituelle : posez-vous – sans aucune retenue – des questions candides, naïves, terre-à-terre, voire enfantines, et envisagez des réponses et des solutions simples.

Exemple personnel

Passionné de poivres depuis très longtemps, le piperomane que je suis risque – lors de conférences grands publics – de se perdre dans des explications et complications qui ne sont accessibles ou intéressantes qu’aux experts en épices exotiques. La semaine prochaine je suis invité à prendre la parole devant une soixantaine de personnes et de leur faire découvrir quatorze vrais poivres et quatorze faux poivres. Pour la majorité d’entre elles, ce sera une découverte, le poivre demeurant un mystère – assez étonnamment – pour la majorité des gens.

Le danger lors de cet exposé de quarante minutes serait de me perdre dans les détails qui font la jouissance de l’expertise. Ces détails n’ont pas la place auprès des participants. Il convient de revenir aux questions de base, celles qu’ils se posent avec curiosité. Et leurs questions sont concrètes et précises :

  • Qu’est-ce que le poivre ?
  • Où et comment est-ce que cela pousse ?
  • Est-ce une graine, un fruit, quelque chose de séché ?
  • Quelle est la différence entre les poivres noir, blanc, vert, rouge, rose et gris ?
  • Comment utiliser le mieux le poivre dans sa cuisine ?
  • Le poivre est-il bon pour la santé ?
  • Pourquoi le poivre pique-t-il en bouche ?
  • Et pourquoi nous fait-il parfois éternuer ?
  • C’est quoi un « piperomane » ?

Comme aurait pu le demander le Petit Prince de Saint-Exupéry : “Dessine-moi un grain de poivre“. Dessinons, dessinons !