365 Jours de créativité (23/365) : Laissez-vous vous émerveiller par les petites choses de la vie

le samedi 13 mai 2017

Notre société aime bien ce que j’appelle les « 4 Big » : « Big events, Big ideas, Big dramas, Big scandals », grands événements, grandes idées, grands drames et grands scandales. Nous vivons à l’air des « waouh ! », – « wow ! » en anglais -. Nous avons besoin d’émotions fortes, de chocs à répétition. Nous consommons les bonnes et mauvaises nouvelles les unes après les autres. Il faut que l’adrénaline nous secoue. Et pourquoi ne pas chercher le bonheur dans les petites choses de la vie ?

Laissons-nous porter un regard neuf sur ces petites choses du quotidien. Une plante, un objet domestique, un vieux livre de poche, une table, un bouchon, un sofa peuvent nous emmener dans des univers extraordinaire par la simple magie de l’imaginaire.

Exemple : Je ne m’étais jamais rendu compte de la diversité des oiseaux qui nichaient près de chez moi. Un jour je fus surpris sur ma terrasse par la multitude de chants différents. A ce jour, j’ai identifié plus de quinze espèces d’oiseaux différentes. Ce week-end, pour la première fois une mésange bleue s’est posée sur une branche de l’olivier de ma terrasse.

La créativité, ce n’est pas seulement les « 4 Bigs » : c’est aussi l’attention que nous portons au quotidien, la manière dont nous profitons de ce qui est portée de main quotidiennement. Les peintres nous le rappellent avec leurs « natures mortes », œuvres illustrant un quotidien bien vivant et souvent très appétissant (en anglais, une nature morte se dit « still life », vie tranquille). Pensons aux « Pommes et oranges » de Paul Cézanne (1900).

Laissez votre imagination vagabonder dans ce qui vous semble a priori ordinaire, ce qui vous paraît n’être que vie tranquille. Rapidement il le traduira en extraordinaire.

Andy Warhol allait encore plus loin lorsqu’il disait : « Que la petite chose qui habituellement vous ennuie, vous émerveille ! ».

Citation originale : « You need to let the little things that would ordinarily bore you suddenly thrill you”. Andy Warhol. La traduction en français est de Mark Raison.