365 Jours de Créativité (89/365) – Savoir écouter son imaginaire

le mercredi 19 juillet 2017

La créativité cela se pratique au quotidien. Elle s’entraîne, se développe. Il est bon de faire ses gammes régulièrement ! Chaque jour de l’année, découvrez un exercice, un jeu ou une proposition de créativité qui vous permettront de vivre votre créativité autrement.  Voici la 89ème : Savoir écouter son imaginaire.

L’écriture se fait en nous à notre insu. A côté de notre démarche d’écriture consciente et volontariste, des histoires sont racontées, des hypothèses sur la vie et sur l’actualité se développent, des fables s’expriment de manière plus ou moins élaborées en nous chaque nuit durant notre sommeil.

Certains de ces récits – ou leurs bribes – remontent à notre inconscient, d’autres restent accrochés aux parois les plus profondes de notre psychisme. L’écrivain sait tirer parti de ce travail nocturne, secret et silencieux. Le scientifique lui s’amuse à jouer avec les constructions mentales irréelles proposées par son inconscient. Aussi, il ne faut jamais hésiter à noter dès le réveil les informations étonnantes produites par votre activité mentale nocturne. Voilà du précieux matériel pour l’auteur, pour le chercheur, pour vous et moi. Profitons-en, même si souvent le sens demande à en être décrypté avec patience.

Exemple personnel

Les derniers mois je me réveillais quasiment chaque nuit vers 3h00 – 3h30 du matin. Et je m’épuisais en essayant de me rendormir. Et ceci dura jusqu’au jour où je compris que ce réveil en pleine nuit était un message de mon inconscient : il m’ordonnait de me lever et de m’installer à ma table d’écriture pour poursuivre les différents projets de livres et d’articles que je nourris actuellement.

J’ai compris que je devais écouter ses injonctions nocturnes de mon imaginaire et me mettre au travail sans me poser de question. Depuis lors, lorsque je me réveille en pleine nuit, je descends et je me mets à l’écriture. Cinq minutes, un quart d’heures, une heure. Parfois, cela m’amène à l’heure du petit déjeuner, mais c’est rare. J’écris de manière automatique. Une page ou deux sur les poivres, dont le manuscrit sera bientôt terminé, quelques lignes sur la créativité ou sur le management de l’innovation, quelques réflexions sur la grande période de disruption que le monde traverse actuellement.

Quand ce qui demandait à être écrit, je m’empresse de remonter dans ma chambre et je plonge dans mon lit avec gourmandise.