Les “inertia”, ces phrases qui freinent notre créativité

le samedi 02 février 2019

LES INERTIA, CES PHRASES QUI NOUS EMPECHENT DE NOUS METTRE EN ROUTE

N’avons-nous pas chacun notre petit – mais combien puissant ! – set de phrases qui nous permettent de remettre notre création au lendemain ? Appelons-les les « inertia ».

En voici un échantillon :

  • Aujourd’hui, je ne le sens pas.
  • Je n’ai pas d’énergie ce matin.
  • Demain, cela ira mieux.
  • J’ai trop de choses à faire ce matin ?
  • Ca ne va pas le faire !
  • J’ai bien avancé cette semaine.
  • J’ai bien mérité de souffler un peu aujourd’hui.
  • J’ai besoin de souffler un peu !
  • Il ne sert à rien de se presser.
  • J’ai besoin d’un peu de recul.
  • C’est mon jour de repos aujourd’hui.
  • J’ai la flemme en ce moment.
  • Je suis perdu. Je ne sais plus quoi inventer.
  • L’inspiration ne vient pas ce matin.
  • Il y a des jours sans.
  • Tout le monde a des jours sans.
  • La procrastination a du bien, non ?
  • Je sens que je ne créerai rien de bon aujourd’hui.
  • Je m’y mettrai ce midi.
  • Je m’y mettrai cet après-midi.
  • Je m’y mettrai ce soir.
  • Je m’y mettrai cette nuit.
  • Ce sera bon pour demain matin.
  • De toute façon je ne crée bien que sous stress.

Une seule réponse à donner à une “inertia” : “hinc et nunc”, je m’y mets ici et maintenant, immédiatement, sans peur, sans humeur, sans a priori. Se créera ce qui voudra bien se créer !

Quelle réponse leur donner à ces paralysantes « inertia » ?  Apprenons à ne pas leur obéir ! La seule réponse à leur donner : « Hic et nunc », c’est-à-dire « on s’y met sur le champ, sans aucun délai ni hésitation, sans humeur ni dévalorisation de soi anticipée ».

“On n’a aucune chance d’arriver à destination si on ne se met pas en route” dit un proverbe vietnamien.

P.S. : ce samedi matin, pas de problème d’inertia. J’étais à ma table d’écriture dans la Salle Jaune de LA DRAGONNERIE à 5 heures. Bonheur de l’écriture alors que la ville dort encore et que la neige tombe dans la nuit finissante.

P.S. : ce samedi matin, pas de problème d’inertia. J’étais à ma table d’écriture dans la Salle Jaune à 5 heures. Bonheur de l’écriture alors que la ville dort encore et que neige tombe dans la nuit finissante.
Quand je petit-déjeunerai, Bruxelles sera blanche. Ma feuille de papier ne le sera plus.