Les “inertia”, ces phrases qui freinent notre créativité
LES INERTIA, CES PHRASES QUI NOUS EMPECHENT DE NOUS METTRE EN ROUTE
N’avons-nous pas chacun notre petit – mais combien puissant ! – set de phrases qui nous permettent de remettre notre création au lendemain ? Appelons-les les « inertia ».
En voici un échantillon :
- Aujourd’hui, je ne le sens pas.
- Je n’ai pas d’énergie ce matin.
- Demain, cela ira mieux.
- J’ai trop de choses à faire ce matin ?
- Ca ne va pas le faire !
- J’ai bien avancé cette semaine.
- J’ai bien mérité de souffler un peu aujourd’hui.
- J’ai besoin de souffler un peu !
- Il ne sert à rien de se presser.
- J’ai besoin d’un peu de recul.
- C’est mon jour de repos aujourd’hui.
- J’ai la flemme en ce moment.
- Je suis perdu. Je ne sais plus quoi inventer.
- L’inspiration ne vient pas ce matin.
- Il y a des jours sans.
- Tout le monde a des jours sans.
- La procrastination a du bien, non ?
- Je sens que je ne créerai rien de bon aujourd’hui.
- Je m’y mettrai ce midi.
- Je m’y mettrai cet après-midi.
- Je m’y mettrai ce soir.
- Je m’y mettrai cette nuit.
- Ce sera bon pour demain matin.
- De toute façon je ne crée bien que sous stress.
Une seule réponse à donner à une “inertia” : “hinc et nunc”, je m’y mets ici et maintenant, immédiatement, sans peur, sans humeur, sans a priori. Se créera ce qui voudra bien se créer !
Quelle réponse leur donner à ces paralysantes « inertia » ? Apprenons à ne pas leur obéir ! La seule réponse à leur donner : « Hic et nunc », c’est-à-dire « on s’y met sur le champ, sans aucun délai ni hésitation, sans humeur ni dévalorisation de soi anticipée ».
“On n’a aucune chance d’arriver à destination si on ne se met pas en route” dit un proverbe vietnamien.
P.S. : ce samedi matin, pas de problème d’inertia. J’étais à ma table d’écriture dans la Salle Jaune de LA DRAGONNERIE à 5 heures. Bonheur de l’écriture alors que la ville dort encore et que la neige tombe dans la nuit finissante.
P.S. : ce samedi matin, pas de problème d’inertia. J’étais à ma table d’écriture dans la Salle Jaune à 5 heures. Bonheur de l’écriture alors que la ville dort encore et que neige tombe dans la nuit finissante.
Quand je petit-déjeunerai, Bruxelles sera blanche. Ma feuille de papier ne le sera plus.