Les Oxymores du Week-End

le vendredi 07 mars 2014

Oxymores 1611 à 1615.

Un oxymore est une figure de style dans laquelle deux termes radicalement opposés l’un à l’autre, inconciliables, sont réunis. Pour Alain Rey, c’est “l’ingénieuse alliance de mots contradictoires”. Par exemple, une erreur géniale ou un étonnement programmé. Rimbaud fit de nombreuses trouvailles oxymoriques : des “splendeurs invisibles” et la “raison merveilleuse”. Ecrire des oxymores est un exercice de créativité qui invite à dialoguer avec le réel et l’impossible. L’un de mes oxymores préférés : un impossible réaliste. Chaque week-end, découvrez ici cinq oxymores de mon cru.

1611. Une autobiographie de fiction

1612. Un biopic imaginaire

1613. Une production cinématographique belge à gros budget

1614. Une jeune premier quinquagénaire

1615. Un home cinema public

La semaine prochaine l’exposition “Distant Proximity” s’ouvrira à la CENTRALE ELECTRIQUE, très beau lieu d’art comtemporain au coeur de Bruxelles. Bel oxymore que cette “proximité distante“.