Les Oxymores du Week-End
Oxymores 1721 à 1725. Un oxymore est une figure de style dans laquelle deux termes radicalement opposés l’un à l’autre, inconciliables, sont réunis. Pour Alain Rey, c’est “l’ingénieuse alliance de mots contradictoires”. Par exemple, une erreur géniale ou un étonnement programmé. Rimbaud fit de nombreuses trouvailles oxymoriques : des “splendeurs invisibles” et la “raison merveilleuse”. Ecrire des oxymores est un exercice de créativité qui invite à dialoguer avec le réel et l’impossible. L’un de mes oxymores préférés : un impossible réaliste. Chaque week-end, découvrez ici cinq oxymores de mon cru.
1721. Une impréparation minutieuse
1722. Une compétition égalitaire
1723. Un détachement affectif forcené
1724. Un va-et-vient unidirectionnel
1725. Un cosmopolitisme introverti
Les oxymores de la presse
Le magazine M parle de “l’innocence incandescente” de Pauline Lafont (1963-1988).
SOURCE : LE MONDE, MAGAZINE M, 16.08.14, page 49.
Dans l’épreuve du 100 mètres, il faut “être un sprinter endurant” déclare Florent Manaudou avant la finale de la Coupe du Monde 2014.
SOURCE : LE MONDE, 22.08.14, page 18.