Les Oxymores du Week-End

le samedi 20 décembre 2014

Oxymores 1721 à 1725. Un oxymore est une figure de style dans laquelle deux termes radicalement opposés l’un à l’autre, inconciliables, sont réunis. Pour Alain Rey, c’est “l’ingénieuse alliance de mots contradictoires”. Par exemple, une erreur géniale ou un étonnement programmé. Rimbaud fit de nombreuses trouvailles oxymoriques : des “splendeurs invisibles” et la “raison merveilleuse”. Ecrire des oxymores est un exercice de créativité qui invite à dialoguer avec le réel et l’impossible. L’un de mes oxymores préférés : un impossible réaliste. Chaque week-end, découvrez ici cinq oxymores de mon cru.

1721. Une impréparation minutieuse

1722. Une compétition égalitaire

1723. Un détachement affectif forcené

1724. Un va-et-vient unidirectionnel

1725. Un cosmopolitisme introverti

Les oxymores de la presse

Le magazine M parle de “l’innocence incandescente” de Pauline Lafont (1963-1988).

SOURCE : LE MONDE, MAGAZINE M, 16.08.14, page 49.

Dans l’épreuve du 100 mètres, il faut “être un sprinter endurant” déclare Florent Manaudou avant la finale de la Coupe du Monde 2014.

SOURCE : LE MONDE, 22.08.14, page 18.