Les Oxymores du Week-End

le samedi 17 janvier 2015

Oxymores 1741 à 1745. Un oxymore est une figure de style dans laquelle deux termes radicalement opposés l’un à l’autre, inconciliables, sont réunis. Pour Alain Rey, c’est “l’ingénieuse alliance de mots contradictoires”. Par exemple, une erreur géniale ou un étonnement programmé. Rimbaud fit de nombreuses trouvailles oxymoriques : des “splendeurs invisibles” et la “raison merveilleuse”. Ecrire des oxymores est un exercice de créativité qui invite à dialoguer avec le réel et l’impossible. L’un de mes oxymores préférés : un impossible réaliste. Chaque week-end, découvrez ici cinq oxymores de mon cru.

1741. Un réalisme fantasmagorique

1742. Une frugalité pantagruélique

1743. Une finesse grossière

1744. Un maniérisme épuré

1745. Une simplicité spectaculaire

Oxymores littéraires : une éternité minuscule

« Une éternité minuscule », voilà ce que vit Rebecca dans « MR GWIN », le dernier roman de l’écrivain italien Alessandro Baricco.

BARICCO Alessandro, Mr Gwin, Paris, Gallimard, 2014, page 94.

Le magazine hebdomadaire de LA VANGUARDIA titre à propos des photographies de l’artiste français Renaud Marion : “Futuro pasado“, le futur passé. Marion “photographie” de superbes voitures icôniques … sans roue. Surprenant !

LA VANGUARDIA Magazine, Futuro Pasado, 11 de enero 2015, p. 33.