365 Jours de créativité (36/365) : Dessinez ce que vous rêvez de réaliser à l’avenir

le vendredi 26 mai 2017

La créativité cela se pratique au quotidien. Elle s’entraîne, se développe. Il est bon de faire ses gammes régulièrement ! Chaque jour de l’année, découvrez un exercice, une proposition de créativité qui vous permettront de vivre votre créativité autrement. Voici la 36ème : de vos frustrations personnelles à la créativité.

Dessinez un grand poster de ce que vous rêvez de réaliser dans les trois à cinq prochaines années. Quels sont vos projets, vos désirs, vos rêves, vos impossibles. Rien ne vaut la visualisation ! Si vous n’aimez pas dessiner, vous pouvez aussi composer un grand « mood board » – « un tableau d’humeur » – : prenez différentes revues et découpez les photos, les titres d’articles, les mots qui vous inspirent et correspondent à ce que vous souhaitez réaliser dans les prochaines années. Vous pouvez bien sûr enrichir votre mood board de mots écrits à la main ou de dessins, graffiti ou croquis de votre cru. Sentez-vous totalement libre et visualisez au mieux votre avenir.

Expérience personnelle : quand j’ai créé la première version du site internet de YELLOW IDEAS, j’ai passé plusieurs jours à me demander à quoi je souhaitais qu’il ressemble. Une fois ma vision précisée dans mon esprit, j’ai consacré un week-end entier à réaliser un immense mood board sur un double carton qui devait faire quelque chose comme 2 mètres sur 1 mètre cinquante. Cet exercice me permit de clarifier ce-que-j’avais-en-tête (c’est toujours moins clair qu’on ne le croit !) et surtout de réellement pouvoir montrer à mes partenaires ce que je désirais.

Un de mes grands rêves est de réaliser dans une grande ville une forêt poivrières. Il y aurait une cinquantaine de vrais et faux poivres qui pousserait dans cette forêt urbaine temporaire. Je vais prendre le temps de la dessiner sur un très grand poster. Peut-être est-ce que cela fera avancer le projet et donnera l’envie à certains de m’aider à le réaliser. Pour l’instant, cette forêt sommeille – à la fois tranquille et sur le qui-vive – dans un recoin de mon cerveau.