365 Jours de créativité (64/365) – Observez un artiste !

le samedi 24 juin 2017

La créativité cela se pratique au quotidien. Elle s’entraîne, se développe. Il est bon de faire ses gammes régulièrement ! Chaque jour de l’année, découvrez un exercice, un jeu ou une proposition de créativité qui vous permettront de vivre votre créativité autrement. Voici la 64ème : Observez un artiste !

Les artistes ont bien sûr beaucoup de choses à nous dire et à nous apprendre sur la créativité et la production créative au quotidien. Observer un artiste dans son atelier, dans son studio ou sur son lieu de création est une riche source d’enseignements sur le processus créatif. Qu’il soit peintre, scul^pteur, compositeur, photographe ou chorégraphe, l’artiste nous donne à voir la créativité en action dans sa forme la plus pure. Seul face à sa toile, à son bloc de marbre, à sa page blanche, l’artiste nous montre que la créativité c’est

  • Du travail acharné
  • De l’audace dans les gestes
  • Des interrogations et remises en question
  • Des essais, des erreurs, des itérations
  • De l’humilité devant la tâche à accomplir
  • Et énormément de patience et d’acharnement

Cherchez à passer quelques heures avec un ami créateur. Demandez à le voir créer. Soyez le plus discret, là cacher dans l’ombre de son studio. Laissez-vous surprendre par la richesse de la démarche de l’aquarelliste, du poète, du sculpteur ou du musicien qu’il est.

Exemple personnel

Mardi dernier, j’ai passé mon après-midi avec le graphiste et illustrateur liégeois Thomas Vermeire. Nous partageons un projet de livre : à moi les textes, à lui les illustrations. Le voir se réapproprier mes textes, jouer avec les possibles ; essayer une représentation, puis une autre. Le sens de l’expression « liberté créative » prenait devant moi tout son sens. C’est la liberté de se lancer sans savoir où l’on va, c’est foncer tête baissée, c’est la liberté de se tromper, d’essayer, de recommencer encore et encore. C’est la liberté de ne pas être satisfait de soi et celle de monter encore la barre de ses propres exigences. C’est la liberté de s’extasier d’une trouvaille, même infime. C’est la liberté de jouer avec les possibles qui s’offrent à vous et de conquérir des impossibles.