Ce que les ateliers d’écriture m’ont appris sur la créativité (2/3)

le mercredi 26 avril 2017

Le prochain atelier de YELLOW IDEAS sera animé par Marie-Andrée Delhamende les 3 et 4 juin 2017 de 10h00 à 17h00. Il se déroulera à LA DRAGONNERIE de Bruxelles. Inscrivez-vous, il n’y a que sept places de disponible, pour assurer le plus de temps d’écriture possible et pour s’offrir un grand moment de convivialité.

Voici les conseils 3 à 7. Ils faciliteront vos pratiques d’écriture.

  1. Donnez-vous des objectifs d’écriture raisonnables que vous pouvez tenir à long terme. Un quart d’heure, une demi-heure, une heure, le matin ou le soir ? Une heure ou deux le dimanche matin ? Une matinée chaque jour de vacances ? A vous de choisir. Une consigne à respecter : ne pas placer la barre trop haut. Beaucoup d’écrivains s’assignent un but quotidien ou hebdomadaire précis : x mots en y heures. Et ils s’y tiennent contre vents et marées.

 

  1. Quoique nous écrivions, il y a en nous un petit démon qui adore critiquer ce que nous faisons. Il nous dévalorise, met en avant le peu d’intérêt de ce qui est en train de s’écrire et s’amuse à nous démoraliser. Ne l’écoutez pas ! Mettez-le à la porte de votre bureau. L’important n’est pas d’avoir l’impression de « bien » écrire, la seule chose qui compte, c’est d’écrire le temps que l’on s’est assigné et d’atteindre le nombre de mots prévus. (Attention : quand vous avez mis le petit démon à la porte, il reviendra par la fenêtre. Même les plus grands écrivains le confient. Que faire ? Le remettre de suite à la porte et fermer la fenêtre !).

 

  1. N’attendez pas l’intuition, elle ne viendra pas ! L’attendre sans écrire, c’est le meilleur moyen de ne jamais rien écrire. Quand on est à sa table d’écriture, on écrit. Par ailleurs, profitez au maximum de la vie quotidienne pour provoquer l’intuition, les rencontres fortuites, la sérendipité et les découvertes merveilleuses. Et que faire si vous n’avez rien à écrire ? Décrivez simplement les choses banales de la vie, calmement, mot après mot. Et puis, soudain, au détour d’une phrase, voilà qu’une belle idée se présente à vous.

 

  1. Ayez la détermination d’aller au bout de votre texte, « au risque d’être mauvais », comme l’écrivait Georges Perec. Un texte demande à être terminé, c’est le respect que l’écrivain lui doit. Une fois qu’il est terminé, le plus important commence : la réécriture. C’est là que commence le vrai travail, parce qu’un grand texte est un texte qui est réécrit avec patience, passion et lenteur.

Demain : trois leçons très personnelles qui ont changé ma vie d’écriture