Le mot inconnu

le mercredi 31 octobre 2007

Il y a quelques jours j’étais en train de rêvasser à ma table de travail – n’est-ce pas l’un des meilleurs moyens de laisser venir à soi les idées originales ? -.

Il était presque 6 heures, la nuit commençait à tomber sur Barcelone. Pour nourrir ma rêverie, je pris le dictionnaire et je partis en quête d’un mot français que je ne connaissais pas, absolument pas. Ni vu, ni entendu !

Afin de multiplier mes chances de tomber rapidement, je pris le dictionnaire à la lettre « K ». « Cela va me mener vers des mots exotiques » me disais-je. Lettre K donc, page 614, je rencontre le KOTO. Il me plaît bien le KOTO. Il se présente : « Mot japonais. Instrument de musique extrême-oriental à cordes pincées, tendues sur une caisse de résonance plate, de forme approximativement rectangulaire, et possédant chacune leur chevalet ».

Pour l’exotisme, j’étais gâté, d’autant plus que les voisins du KOTO dans le dictionnaire sont le KOT, mot belge qui désigne une chambre d’étudiant, et le KOUBBA, un monument érigé sur la tombe d’un marabout en Afrique du Nord.

Enrichie du KOTO, du KOT et du KOUBBA, ma réflexion pouvait repartir de plus belle, et prendre son envol entre Kyoto, Anvers et les sommets de l’Atlas. Penser, c’est rêver. Rêver, c’est penser.