La créativité de Léonard de Vinci (3/8)
Aujourd’hui encore, Léonard de Vinci (1452-1519) fascine. Souvent considéré comme le plus grand génie de tous les temps, l’artiste et le savant toscan était déjà à son époque considéré – à l’instar de ses contemporains et concurrents Raphael (1483-1520) et Michel-Ange (1475-1564) – comme un divino, un être d’exception aux qualités et aux talents rares, voire surhumains. Qu’avait donc le maître florentin d’unique, de particulier ?
Tout au long de sa vie il a cultivé une curiosité étonnante, on pourrait même dire une curiosité effroyable, extrême. Tout l’intéressait. Tout lui posait question. Tout le poussait à l’expérimentation. Il voulait avant toute chose comprendre par lui même.
S’il n’y avait qu’une seule leçon à retenir de Léonard de Vinci ce serait peut-être celle-là: oser aller au coeur des choses, des situations, des événements et poser les vraies questions, c’est-à-dire les questions qui permettent de toucher à l’essence de la réalité.
Dans notre monde actuel, où la vitesse et les apparences dominent, c’est une bien belle qualité que de savoir s’arrêter pour s’interroger et se poser les bonnes questions, c’est-à-dire celles qui remettent en question nos habitudes, nos certitudes et notre confort intellectuel.