Les incipits de Milan Kundera
L’incipit est la première phrase d’un livre. Voici ceux des romans de l’écrivain tchèque Milan Kundera (1929).
“Ainsi, après bien des années, je me retrouvais chez moi”. La plaisanterie (1968).
“Verse-moi encore un verre de slivovice” me dit Klara, et je ne fus pas contre”. Risibles amours (1970).
“Quand la mère du poète se demandait où le poète avait été conçu, trois possibilités seulement entraient en ligne de compte : une nuit sur le banc d’un square, un après-midi dans l’appartement d’un copain du père du poète ou un matin dans un coin romantique des environs de Prague”. La vie est ailleurs (1973).
“En février 1948, le dirigeant communiste Klement Gottwald se mit au balcon d’un palais baroque de Prague pour haranguer les centaines de milliers de citoyens massés sur la place de la vieille ville”. Le livre du rire et de l’oubli (1978).
“La dame pouvait avoir soixante, soixante-cinq ans”. L’immortalité (1990).
Je rajouterai bientôt à cette liste les incipits de La valse aux adieux et de L’insoutenable légèreté de l’être.