Les Oxymores du Week-End

le jeudi 17 octobre 2013

Oxymores 1546 à 1550. Un oxymore est une figure de style dans laquelle deux termes radicalement opposés l’un à l’autre, inconciliables, sont réunis. Pour Alain Rey, c’est “l’ingénieuse alliance de mots contradictoires”. Par exemple, une erreur géniale ou un étonnement programmé. Rimbaud fit de nombreuses trouvailles oxymoriques : des “splendeurs invisibles” et la “raison merveilleuse”. Ecrire des oxymores est un exercice de créativité qui invite à dialoguer avec le réel et l’impossible. L’un de mes oxymores préférés : un impossible réaliste. Chaque week-end, découvrez ici cinq oxymores de mon cru.

1546. Une éternité périmée

1547. Une malédiction bienveillante

1548. Une grande classe vulgaire

1549. Une porosité infranchissable

1550. Une acidité gouleyante

Les oxymores de la presse

Le nouveau magazine L’ELEPHANT publie un entretien avec l’écrivain et éditeur Charles Dantzig sous le titre : “La littérature est un élitisme pour tous”.

L’ELEPHANT, n°4, octobre 2013, page 119 et svt.

David Cameron, le mal-aimé populaire, titre LE MONDE dans ses pages “Analyses”: “Il y a un mystère David Cameron, le premier ministre britannique est un mal-aimé populaire”.

LE MONDE, 06.10.13, page 18.