Les Oxymores du Week-End

le samedi 01 février 2014

Oxymores 1596 à 1599. Un oxymore est une figure de style dans laquelle deux termes radicalement opposés l’un à l’autre, inconciliables, sont réunis. Pour Alain Rey, c’est “l’ingénieuse alliance de mots contradictoires”. Par exemple, une erreur géniale ou un étonnement programmé. Rimbaud fit de nombreuses trouvailles oxymoriques : des “splendeurs invisibles” et la “raison merveilleuse”. Ecrire des oxymores est un exercice de créativité qui invite à dialoguer avec le réel et l’impossible. L’un de mes oxymores préférés : un impossible réaliste. Chaque week-end, découvrez ici cinq oxymores de mon cru.

1596. Un lunatique solaire

1597. Une stérilité féconde

1598. Un absolu relatif

1599. Une évidence complexe

1600 ? Demain, découvrez mon 1600ème oxymore !

Les Oxymores Littéraires

Dans son passionnant « Journal d’un écrivain en pyjama », l’écrivain canado-haïtien Dany Laferrière exprime deux oxymores.

« Cocteau dit (Aragon aussi) que le roman est un mentir-vrai » (pages 240-241).

« Rome, par sa constante fraîcheur, me fait l’effet d’une jeune fille éternelle » (pages 226).

Source : LAFERRIERE Dany, Journal d’un écrivain en pyjama, Paris, grasset, 2013, ISBN 978 2 246 807 68 1.