Les Oxymores du Week-End

le dimanche 30 novembre 2014

Oxymores 1706 à 1710. Un oxymore est une figure de style dans laquelle deux termes radicalement opposés l’un à l’autre, inconciliables, sont réunis. Pour Alain Rey, c’est “l’ingénieuse alliance de mots contradictoires”. Par exemple, une erreur géniale ou un étonnement programmé. Rimbaud fit de nombreuses trouvailles oxymoriques : des “splendeurs invisibles” et la “raison merveilleuse”. Ecrire des oxymores est un exercice de créativité qui invite à dialoguer avec le réel et l’impossible. L’un de mes oxymores préférés : un impossible réaliste. Chaque week-end, découvrez ici cinq oxymores de mon cru.

1706. Une petitesse grandiloquente
1707. Une simplicité pompeuse
1708. Une paisible frénésie
1709. Une impertinence respectueuse
1710. Une originalité classique

Les oxymores de la presse

“Dans ce beau portrait croisé, les deux personnages sont traités avec la distance nécessaire pour créer une fiction vraie” écrit LE POINT dans ses pages “Culture” à propos du livre de Dominique Bona : “Je suis fou de toi. Le grand amour de Paul Valéry”.

SOURCE : LE POINT, 23.10.14, page 78.

“Exaggerated elegance” titre le magazine ASPIRE de HONG KONG AIRLINES à propos de bijoux somptueux.  Ah, le charme de l’élégance somptueuse …

SOURCE : ASPIRE (magazine de HONG KONG AIRLINES), november 2014, page 53.