Ma TED University (2/31) – L’histoire de notre monde en 18 minutes

le mercredi 02 août 2017

Ce mois d’août je me fais ce que j’ai appelé une “TED UNIVERSITY”. Chaque jour, je regarde une vision TED ou TED X pour en tirer l’une ou l’autre leçon de vie pratique. Cet exercice est très excitant et extrêmement nourrissant. Voici la 2ème vidéo : L’histoire de notre monde en 18 minutes.

Je me dis que ce serait un bel exercice que de demander aux gens de raconter l’histoire du monde en dix-huit minutes ! C’est le défi qu’a relevé l’historien américain David Christian : Parcourir 13 billions d’années en moins de vingt minutes !

La question fondamentale qu’il pose traverse l’histoire de l’univers, de la terre, des espèces et des sociétés humaines : comment la complexité se crée-t-elle alors que la loi de l’entropie croissante domine la réalité ? C’est toute la question de la croissance des systèmes complexes – et fragiles par définition – , de l’atome à la vie, du développement de l’espèce humaine il y a 200.000 ans à notre société globale d’aujourd’hui, qu’il appelle “the single global brain of seven billion people”.

Pour que les systèmes complexes puissent se développer il faut des “conditions Goldilocks“, c’est-à-dire sans extrêmes, ni trop chaud ni trop froid, comme dans le conte où la petite Goldilocks ayant à choisir entre trois poridges prit celui qui n’était ni trop chaud ni trop froid.

C’est aussi ce qu’on observe très souvent dans le processus créatif dans les grandes organisations : pour qu’une idée se développe elle ne doit pas être extrême, ni trop classique ni trop originale. C’est souvent l’eau plutôt tiède qui l’emporte, ce qui met ces grandes organisations en péril face à des acteurs plus petits et plus téméraires.

Actuellement, le Prof. David Christian développe le BIG HISTORY PROJECT avec l’aide de Bill Gates, un projet éducatif qui vise à donner à chacun une vue globale de l’histoire de notre univers, de notre terre et de notre espèce. Comprendre d’où on vient pour pouvoir réfléchir à ce que l’on souhaite devenir. Ce projet est un objet d’apprentissage collectif – “a collective learning”, ce qui est le propre de l’être humain, selon le Prof. David Christian.