L’an passé, j’avais noté dans mon carnet à idées de janvier que "voyager est une sorte d’érudition".

Avec le recul je comprends mieux ce courte phrase. Voyager est un savoir qui se construit progressivement au fil du temps, au fil des voyages. C’est un apprentissage et en même temps un abandon de certitudes et de croyances. Est voyageur celui qui s’instruit loin de chez lui avec ses pieds, ses yeux, ses sens et la passion.

Alors que quelques grands voyages m’attendent au cours des douze prochaines semaines – Malaisie, puis La Mancha, ensuite Hong Kong, Tokyo et Singapour, et pour finir Sydney -, je me prépare à d’inattendues découvertes, à de nouvelles expériences, à de singulières remises en question. L’impatience me ronge …