S’étonner avec les oiseaux

le dimanche 19 février 2006

Un de mes amis – scientifique, directeur de recherche dans une importante société française – partageant mes questions sur l’étonnement m’écrit ce courriel (les textes en gras sont de lui):

Bonjour Mark,
Il est toujours extraordinaire de parcourir à pieds des sentiers à la ville, à la campagne et encore ailleurs.
Il y a quelques jours j’ai été étonné de voir sur mon parcours de randonnée des oiseaux qui marchaient sur l’eau.En effet une légère couche de glace avait revêtu le lac de Créteil durant cette période d’hiver. Il était amusant de voir marcher ces milliers de mouettes, de canards et autres qui avaient la possibilité de marcher sur un espace aussi grandiose calme d’un instant, complètement figé, le temps d’une période présente. Les oiseaux nous regardaient et nous regardions ces oiseaux.Nous rêvions d’être ces oiseaux pour un moment…pour un instant. Qui étaient donc les plus étonnés ?
Chaque promenade à pieds est un étonnement pour ceux qui écoutent, qui voient qui aiment les changements de la nature même en ville.
Je pense qu’iI faut observer pour être étonner.
Être étonner c’est sans doute suivre des "sentiers" en harmonie avec la respiration de la terre et avec les pulsions d’un paysage ou avec de simples rencontres .
Cordialement
Jean François