LE BALEINIE est un livre à part. Il s’agit d’un dictionnaire des tracas !

Les auteurs ont inventé de nouveaux mots pour qualifier les petits problèmes de la vie quotidienne, problèmes pour lesquels la langue française n’offre actuellement pas de substantif !

Quelques exemples ?

Un boulbos est un camion qui vous masque systématiquement le panneau sur l’autoroute.

Une davernude est une personne qui vous embrasse comme du bon pain et dont vous êtes incapable de vous souvenir du nom.

Le zoupard est la distance entre le ticket de péage et le bout des doigts tendus. Ordinairement 5,3 cm.

Jubjoter, c’est émerger d’un rêve sans savoir la fin et tenter d’y retourner pour connaitre la suite.

Un bel exercice de créativité, n’est-ce pas ? Et pourquoi n’inventeriez-vous pas des néologismes pour qualifier les petites contrariétés de la vie de tous les jours ?

Je me lance ? Comment appeler une panne inopinée de mon ordinateur portable ? Pourquoi pas une « ordinite ». Et quand il se plante coup sur coup je dirai « Et voilà que ce portable me fait à nouveau une ordinite aigue ! ».

MURILLO Christine, LEGUAY Jean-Claude et OESTERMANN Grégoire, Le baleinié : Dictionnaire des tracas, Paris, Ed. du Seuil, 2003, ISBN 2-02-062803-1