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365 Jours de créativité (36/365) : Dessinez ce que vous rêvez de réaliser à l’avenir
La créativité cela se pratique au quotidien. Elle s’entraîne, se développe. Il est bon de faire ses gammes régulièrement ! Chaque jour de l’année, découvrez un exercice, une proposition de créativité qui vous permettront de vivre votre créativité autrement. Voici la 36ème : de vos frustrations personnelles à la créativité.
Dessinez un grand poster de ce que vous rêvez de réaliser dans les trois à cinq prochaines années. Quels sont vos projets, vos désirs, vos rêves, vos impossibles. Rien ne vaut la visualisation ! Si vous n’aimez pas dessiner, vous pouvez aussi composer un grand « mood board » – « un tableau d’humeur » – : prenez différentes revues et découpez les photos, les titres d’articles, les mots qui vous inspirent et correspondent à ce que vous souhaitez réaliser dans les prochaines années. Vous pouvez bien sûr enrichir votre mood board de mots écrits à la main ou de dessins, graffiti ou croquis de votre cru. Sentez-vous totalement libre et visualisez au mieux votre avenir.
Expérience personnelle : quand j’ai créé la première version du site internet de YELLOW IDEAS, j’ai passé plusieurs jours à me demander à quoi je souhaitais qu’il ressemble. Une fois ma vision précisée dans mon esprit, j’ai consacré un week-end entier à réaliser un immense mood board sur un double carton qui devait faire quelque chose comme 2 mètres sur 1 mètre cinquante. Cet exercice me permit de clarifier ce-que-j’avais-en-tête (c’est toujours moins clair qu’on ne le croit !) et surtout de réellement pouvoir montrer à mes partenaires ce que je désirais.
Un de mes grands rêves est de réaliser dans une grande ville une forêt poivrières. Il y aurait une cinquantaine de vrais et faux poivres qui pousserait dans cette forêt urbaine temporaire. Je vais prendre le temps de la dessiner sur un très grand poster. Peut-être est-ce que cela fera avancer le projet et donnera l’envie à certains de m’aider à le réaliser. Pour l’instant, cette forêt sommeille – à la fois tranquille et sur le qui-vive – dans un recoin de mon cerveau.
365 Jours de créativité (35/365) : Célébrez les étapes intermédiaires
La créativité cela se pratique au quotidien. Elle s’entraîne, se développe. Il est bon de faire ses gammes régulièrement ! Chaque jour de l’année, découvrez un exercice, un jeu ou une proposition de créativité qui vous permettront de vivre votre créativité autrement. Voici la 35ème : Célébrez les étapes intermédiaires.
Un projet n’est jamais fait d’un seul bloc : il consiste en une articulation de différentes étapes qui se suivent dans un période plus ou moins longue. Un livre, par exemple, se construit souvent en une quinzaine d’étapes : la recherche documentaire, la rédaction d’une déclaration d’intention, un cadrage avec l’éditeur présumé, la rédaction très rapide du « monstre » – le pré-manuscrit -, la rédaction patiente du manuscrit, la validation du manuscrit, la réécriture, la correction et la vérification des informations et données, l’illustration, la validation du titre, le maquettage, le bon à tirer, la relecture finale, le bon à tirer final et l’impression. Quinze étapes aussi importantes les unes que les autres pour la réalisation d’un bon livre. Et chacune mérite d’être célébrée. Chaque auteur choisira son mode et son intensité de célébration.
Faites-en de même avec vos projets créatifs. Célébrer les étapes intermédiaires permet de « marquer d’une pierre » le bon avancement de votre travail, de votre création. Cela vous conforte, vous redonne de l’énergie, vous invite à réaliser l’étape suivante dans la sérénité.
Exemple personnel : demain le 36ème article de « 365 jours de créativité » sera publié sur ce blog, dix pourcents du projet a été réalisé. Ce sont les dix pourcents les plus importants avec les dix derniers pourcents. Comme vous le savez, l’abandon se fait le plus souvent au tout début d’une ambition ou d’un rêve, ou plus stupidement juste avant la fin. Aussi ce vendredi soir, je fêterai discrètement l’accomplissement de cette première étape dans un petit restaurant de Barcelone appelé « Piratas ». Pas de meilleur endroit pour naviguer sur les océans de la créativité !
Ce qui vaut la peine d’être fait
Le grand poète irlandais Oscal Wilde (1854-1900) écrivait que “rien ne vaut la peine d’être fait si ce n’est ce que le monde voit comme impossible“.
Texte anglais original : “Nothing is worth doing except what the world says is impossible”.
365 Jours de créativité (34/365) : Créez votre e-book !
La créativité cela se pratique au quotidien. Elle s’entraîne, se développe. Il est bon de faire ses gammes régulièrement ! Chaque jour de l’année, découvrez un exercice, un jeu ou une proposition de créativité qui vous permettront de vivre votre créativité autrement. Voici la 34ème : créez votre e-book.
Passionné de jeux vidéo ? De cinéma américain ? De littérature japonaise ou sud-américaine ? De Samba ? De pierres précieuses ? De jamon iberico ? D’architecture contemporaine ?
Pourquoi ne créez-vous pas un petit e-book sympa sur votre passion ? Partagez vos enthousiasmes, vos préférences ? Mettez-les en textes et en images ? Pas nécessaire de faire quelque chose de lourd et de sérieux. Votre e-book peut être simple, léger et ludique. J’ai vu de très intéressants e-book de 5 ou de 10 pages. Publiez votre manuscrit sur une plateforme dynamique. Il s’agit d’un bel exercice de créativité qui allie analyse et création, rationalité et esthétique, précision de l’information et expression d’une passion personnelle.
Exemple personnel : depuis des années j’écris chaque semaine des oxymores. Et le samedi j’en publie cinq sur mon blog. Plus de 2000 sont déjà en ligne. Il y a quelques années j’ai eu l’idée avec Olivier Massa, notre directeur artistique, de créer un e-book avec une sélection d’une centaine de mes oxymores et une douzaine d’illustrations originales d’Olivier. Nous avons pris un immense plaisir à imaginer, développer et mettre en ligne ce petit e-livre que nous avons appelé « L’Imagination des Oxymores ». Il est disponible gratuitement sur la plateforme www.issuu.com.
Quelle ne fut pas notre surprise lorsqu’un grand éditeur parisien nous proposa de réaliser un livre sur le modèle de « L’Imagination des Oxymores ». En quelques mois, Olivier et moi nous avons bouclé le manuscrit de ce qui allait devenir « L’Agenda des Oxymores » paru en 2015 aux Editions Prisma. On y trouve 365 oxymores de mon cru, 30 illustrations originales d’Olivier Massa, 61 citations oxymoriques de personnalités telles que Karl Lagerfeld, Shakespeare et David Bowie. Ma passion pour les oxymores avait trouvé son écrin livresque.
365 Jours de créativité (33/365) : Retourner voir une expo une deuxième fois
La créativité cela se pratique au quotidien. Elle s’entraîne, se développe. Il est bon de faire ses gammes régulièrement ! Chaque jour de l’année, découvrez un exercice, un jeu ou une proposition de créativité qui vous permettront de vivre votre créativité autrement. Voici la 33ème : Retourner voir une expo une deuxième fois.
Visiter des expositions est une saine habitude créative. Sortir de son quotidien et de ses routines pour découvrir un sujet ou la production artistique de quelqu’un ne peut être qu’enrichissant. Et s’est divertissant, pour notre esprit. Le cerveau créatif a besoin d’être régulièrement diverti. Il a besoin d’être distrait de ses travaux et préoccupations habituelles. Parmi les pires ennemis du créatif, on trouve la répétition, l’ennui, l’usure, le manque de punch et d’envie.
Mieux qu’aller voir une expo : aller la revoir ! La première visite est celle de la découverte : les yeux ne savent pas où s’arrêter. Tout interpelle. La seconde visite permet Étiquettesl’approfondissement, la mise en perspective. La réflexion profonde peut commencer.
Il en est des expositions comme des livres. Le grand écrivain argentin Jorge Borges ne disait-il pas que ce ne sont pas les livres qu’on lit qui sont importants, mais ceux qu’on relit. Revisitez donc !
Exemple personnel : il y a quelques semaines j’avais adoré l’exposition TAPAS: SPANISH DESIGN FOR FOOD qui se tient ce printemps au Musée du Design de Barcelone. La semaine dernière, j’y suis retourné. Non seulement, j’ai approfondi ma compréhension de l’art de la table et du design culinaire hispanique, mais j’ai découvert des objets et des commentaires qui m’avaient échappé. De plus, j’ai pu m’attarder sur les trois ou quatre pièces qui m’avaient le plus marqué, prendre quelques notes et photos. Elles m’inspireront longuement.
Un conseil : si cela est possible, faites votre deuxième visite à contre-courant : commencez la visite par la sortie et remontez le courant ! Pas confortable, mais révélateur de choses non-vues lors de la première visite. Votre vision de l’expo sera vraiment différente.