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Et si on réveillait les belles endormies ?

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Toute organisation a ses belles endormies. Il s’agit de :

  • Ses joyaux cachés
  • Ses ressources oubliées
  • Ses potentiels négligés
  • Ses richesses d’autrefois déclassés

La course en avant qui nous occupe tous aujourd’hui, course à la nouveauté, à la technologie, à la disruption, à l’exceptionnel, à l’actuel ou à l’avant-garde – que de raisons de fuite en avant ! -, nous fait oublier ces trésors secrets. Nous courons trop, nous courons trop vite, nous oublions ce que nous avons en propre – notre histoire, notre patrimoine, nos réalisations marquantes – et qui ne demande qu’à nous servir aujourd’hui. De plus, tout cela nous est souvent unique.

Il est passionnant de se demander au début de l’année, lors de notre réflexion stratégique annuelle par exemple, quelles sont ces belles endormies qui se cachent ci et là dans notre entreprise. Quelques questions à se poser :

  • Qu’est-ce qui était hier une force incroyable de notre entreprise ?
  • Qu’est-ce qui faisait rêver notre clientèle autrefois ?
  • Qu’avons-nous entrepris sans le mener à son terme ?
  • Quels sont les projets fous qui faisaient la fierté de notre entreprise ?
  • Quels sont les symboles, logos, objets, rituels que nous avons oubliés ?
  • Quelles sont les traditions dont on s’est départi un jour on ne sait pourquoi ?

Ces questions nous permettent de découvrir des projets à réactiver, des actifs à valoriser, des rites à partager en interne ou avec nos clients.

C’est étonnant comme le passé peut-être une source de créativité, d’innovation, d’inspiration. Pour une entreprise, parfois il n’y a rien de plus moderne que ce dans quoi elle excellait autrefois. Réveillons nos belles endormies. Maintenant ! Et laissons-nous surprendre par leur actualité.

P.S.: au début de cette année, nous avons refait cet exercice chez Yellow Ideas. Nous avons identifié trente-cinq belles endormies. L’une ou l’autre sera réveillée dans les prochains jours et enrichira notre stratégie 2016-2020.

 

L’adieu aux bonnes résolutions. Et après ?

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L’adieu aux bonnes résolutions. Et après ?

Les bonnes résolutions sont solubles dans la fraîcheur de janvier. Alors que le premier mois de l’année n’est pas encore terminé nombre de ces engagements vis-à-vis de nous-même ont déjà disparu.

Et si nous prenions le problème à l’envers ? Si au lieu d’émettre des souhaits, souvent vagues et peu réalistes, nous commencions l’année nouvelle par un bilan lucide de l’année écoulée ? Osons-nous nous poser quelques instants, prendre une feuille de papier et un crayon, et formuler quatre questions :

  • Quelles ont été nos plus belles réalisations et réussites de 2015 ?
  • Quels ont été nos plus grands manquements, erreurs et échecs ?
  • Qu’est-ce que nous referions autrement si nous avions le pouvoir de revivre 2015 ?
  • Quelles sont les trois grandes leçons personnelles que nous retirons de l’année écoulée ?

Rien n’est plus précieux en ce mois de janvier que d’écrire notre bilan de l’année dernière. Cela nous permet de prendre le recul nécessaire pour construire une plateforme solide et réaliste. Celle-ci nous permettra d’imaginer nos projets, ambitions et rêves pour les douze mois qui viennent. Au lieu de croire en de vagues résolutions venues de nulle part bâtissons notre avenir sur ce que nous sommes et sur ce que nous avons déjà accompli : c’est le plan d’action de l’année nouvelle.

Il n’est pas trop tard ! Rédigez ces jours-ci votre bilan 2015, puis imaginez votre plan d’action 2016.

Frénésie et créativité

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Les Oxymores du Week-End

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Oxymores 1906 à 1910 et les oxymores de la presse.

 

  1. La confidentialité digitale
  2. Une neutralité partisane
  3. Le sport propre
  4. Une vulnérabilité inébranlable
  5. Un équilibre catastrophique

Les oxymores de la presse

Le International New York Times propose l’idée d’une « to do list for procrastination », une liste des choses à ne pas faire aujourd’hui, à remettre au lendemain ! Cela serait selon l’auteur de l’article, Adam Grant, bénéfique pour la créativité.

SOURCE : I.N.Y.T., 20.01.16, page 7.

Antoine Pétrus, le sommelier du CLARENCE et « Meilleur Sommelier de France » déclare au FIGARO : « Je veux être un monstre de bienveillance, un monstre de chaleur » par opposition à certains sommeliers qui sont perçus par les clients comme des monstres de savoir, inaccessibles.

SOURCE : LE FIGARO, 21.01.16, page 33.

LE MONDE consacre une pleine page au grand champion autrichien Hermann Maier, meilleur skieur du monde dans les années 1998-2008. Victime de chutes spectaculaires dont il se remettra à chaque fois, Maier se voit baptisé par le quotidien de l’après-midi « le roc de cristal ». Voilà un solide oxymore.

P.S. : quelle coïncidence : ce samedi 23 janvier LE MONDE titre « Le roc de cristal », et le lundi18 janvier (il y a donc cinq jours) mon oxymore n°1905 était « une solidité cristalline ».

SOURCE : LE MONDE, Sport & Forme, 23.01.16, page 8.

Les Oxymores du Week-End

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Voilà déjà dix ans que chaque semaine – presque chaque semaine – cinq oxymores sont publiés sur ce blog dédié à la créativité sous toutes ses formes. Ce week-end vous découvrirez cinq de ces étranges constructions lexicales.

Certains oxymores sont amusants – un minuscule big band, des atermoiements fougueux, une banalité époustouflante, une paresse productive -, d’autres effrayants – un arsenal pacifique, une voyoucratie élitiste, une liberté totalitaire, une abondance famélique -; les uns et les autres nous renvoient à notre regard sur nous-mêmes et sur le monde dans lequel nous vivons ou croyons vivre.

  1. Se tromper juste
  2. Une fierté honteuse
  3. Une matinale nocturne
  4. Un avantage handicapant
  5. Une solidité cristalline

Les oxymores de la presse

Lu quelque part cette semaine à propos de David Bowie, décédé le 11 janvier dernier : « un paria chic ».

LE FIGARO ENTREPRISE consacre un article au leader de l’agro-alimentaire MONDELEZ (ex-Kraft et ex-Lu) et parle de son « recentrage stratégique sur le snacking sain ». Plus loin dans l’article on parle aussi de « snacking bien-être à l’horizon 2020 ».

Source : LE FIGARO ENTREPRISES, 15.01.16, page 22.