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Karl Lagerfeld et la page blanche

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Le magazine VOGUE consacre un long entretien à Karl Lagerfeld, qui se confie sur sa carrière, sa popularité, le processus créatif et la création. Pour le designer allemand qui aime à se décrire avant tout comme un illustrateur : “ma première vocation, c’était le dessin, l’illustration. Je suis né avec un crayon à la main”. Savez-vous que des caricatures dessinées par le créatif de Chanel sont publiées régulièrement par le grand quotidien allemand Frankfurter Allgemeine ?

Pour Karl Lagerfeld, “l’angoisse de la page blanche, c’est un cliché. C’est un prétexte, une excuse. L’appétit vient en mangeant et les idées en travaillant. Le plus important, c’est le boulot, corsé dans mon cas par une insatisfaction chronique”.

SOURCE : VOGUE, Paris, n°960, septembre 2015, pages 324-329.

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Aujourd’hui, découvrez les oxymores 1841 à 1845.

Ma définition personnelle du mot « oxymore » (se dit aussi « oxymoron ») : ingénieuse et surprenante juxtaposition de deux mots contradictoires. Par exemple, « un instant éternel », « une petite grandeur », « une naïveté clairvoyante », « la liberté contrôlée », « une monotonie exaltante ». Chaque semaine, découvrez cinq nouveaux oxymores de mon cru.

1841. Une excentricité quelconque

1842. Une indécision fulgurante

1843. Une tolérance intolérable

1844. Une autosatisfaction collective

1845. Une tache transparente

Mon nouveau livre « L’Agenda des Oxymores » vient de paraître ce mois-ci aux Editions Prisma.

Les oxymores dans la presse :

“The marxist capitalist way to do business” commente Sean Blanda dans un article paru sur www.99u.com à propos d’une entreprise anglaise qui attribue à chacun de ses employés un bonus annuel de 47,3% en moyenne !

“Elle chante faux, sublimement faux, sauvagement faux”, la cantatrice qui braillait, interprétée par Catherine Frot dans le nouveau film MARGUERITE.

SOURCE : L’OBS, 10.09.15, pp.110-111.

Mon nouveau livre « L’Agenda des Oxymores » vient de paraître ce mois-ci aux Editions Prisma.

 

3 questions à se poser à propos de “l’industrie créative”

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Trois questions à se poser à propos d’«industrie créative » : « activité économique dans laquelle la créativité et l’innovation sont au cœur de son business model (modèle d’affaires) » (in Oser la Créativité, page 12).

De plus en plus d’entreprises appartiennent à ce que l’on a appelé « les industries créatives ». On pourrait dire qu’il s’agit en quelque sorte du « secteur quaternaire », le primaire étant l’agriculture et l’extraction, le secondaire les industries dites classiques et le tertiaire les services. C’est l’émergence de l’Ere de l’Innovation et de la Société de la Connaissance à la fin du XXème siècle qui a conduit à regrouper des activités telles que les médias, l’audiovisuel, la communication, la publicité, le conseil, la recherche et développement, l’internet, le design et le webdesign, le divertissement, les jeux vidéos, la culture, le tourisme, etc. Il ne s’agit pas en soi de nouvelles activités, mais d’activités ayant une haute valeur créative ajoutée – la matière grise y joue un rôle prépondérant – et un potentiel de croissance important dans notre économie contemporaine. Actuellement les grandes villes mondiales, se disent “creative cities” en vue d’attirer les acteurs de l’industrie créative chez elles.

  1. Quelles sont les besoins propres en matière de créativité et d’innovation des entreprises de l’industrie créative ?
  2. Comment une entreprise appartenant à l’industrie créative peut-elle mettre des approches de créativité et d’innovation spécifiques ?
  3. Qu’est-ce que l’industrie créative pourrait-elle apporter aux autres secteurs d’activités tels que l’enseignement, la fonction publique, l’industrie classique, voir l’agriculture ? Et si elle boostait la créativité et l’innovation de ces secteurs qui en ont véritablement besoin ?

Le secret : Quel que soit votre secteur d’activité et l’importance de votre organisation (1 personne indépendante ou 100.000 salariés), la créativité et l’innovation sont des outils de conquête et de différenciation : avancez sans complexe ni hésitation pour prendre le leadership créatif dans votre domaine.

La semaine prochaine : Innovation

Le génie selon Madame de Staël

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Pour Madame de Staël (1766-1817), romancière et essayiste du XVIIIème siècle, “le génie, c’est le bon sens appliqué aux idées nouvelles“.

Difficile d’imaginer définition plus concrète du génie.

Twyla Tharp et la contrainte créative

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Twyla-Tharp-The-Creative-HabitJe me souviens avoir acheté THE CREATIVE HABIT le livre de la chorégraphe américaine Twyla Tharp à Hong Kong en 2004, année de sa publication, et de l’avoir dévoré sur place.

Le chapitre qui m’a le plus fasciné est celui consacré à la contrainte créative. Si je me souviens bien il s’intitulait “No constrains, no fun“, c’est-à-dire “pas de plaisir s’il n’y a pas de contrainte”. Depuis, ce jour-là mon regard sur les contraintes, les obstacles et les difficultés a radicalement changé : elles sont souvent une chance, une ouverture qui nous invitent à faire les choses radicalement autrement.