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3 questions à se poser à propos de la personnalité créative
Trois questions à se poser à propos de la «personnalité créative» : «être humain qui manifeste une créativité particulièrement brillante et récurrente dans un ou plusieurs domaines d’activité. Le plus souvent, cette créativité élevée est davantage due à un travail acharné et à la volonté de changer l’ordre des choses qu’à un don particulier » (voir « Personne créative) (in Oser la Créativité, page 14).
Nous faisons la différence entre « personnalité créative » et « personne créative ». Si nous sommes tous des « personnes créatives », nous avons tous le potentiel de devenir des « personnalités créatives » reconnues par notre entourage, voir par le plus grand nombre. La première étape est de choyer la personne créative que vous êtes.
- Quelles sont les personnalités créatives dans l’histoire des arts, des sciences, des techniques, de la politique, de l’industrie et du commerce, de la défense de l’environnement qui vous inspirent personnellement ?
- Quelles sont les habitudes de travail – parce que lorsque nous parlons de créativité nous entendons « travail créatif » – des personnalités créatives que vous pourriez intégrer dans vos manières de faire dans votre fonction (travail créatif individuel) et dans votre équipe (travail créatif collaboratif) ?
- Dans vos environnements, quelles sont les personnalités créatives que vous pourriez fréquenter, afin de gagner en créativité par capillarité ?
Savez-vous que l’une caractéristiques majeures des personnalités créatives est leur persévérance. Ténacité face à l’échec et aux échecs successifs, résilience face à des circonstances et à des vents contraires, capacité à faire front – seul si nécessaire – face aux résistances des uns et des autres, jouent un rôle aussi important que l’intuition géniale ou fortuite.
Le secret : Cultivez vos différences ! Ne rentrez pas dans le moule. La créativité, c’est aussi l’art des aspérités.
La semaine prochaine : Personne créative
3 questions à se poser à propos de “penser out-of-the-box”
Trois questions à se poser à propos de «Penser out-of-the-box (en anglais to think outside the box)» : « expression signifiant être créatif, penser en dehors du paradigme existant, penser en dehors des sentiers battus » (voir « Paradigme ») (in Oser la Créativité, page 14).
Curieuse coïncidence : « penser out-of—the-box » suit le mot « paradigme » dans ce dictionnaire de la créativité. Ce n’est pas le cas en anglais où « thinking outside the box » est bien loin du « paradigm ». Cette proximité nous donne l’occasion d’approfondir ce sujet qui est bien sûr au cœur du processus créatif.
- Comment imaginer des solutions qui sont (très) éloignées de ce qui vous est connu et familier ?
- Qu’est-ce qui pourrait vous inspirer des approches, idées et solutions radicalement opposées à ce qui est habituel de faire ?
- Où pourriez-vous trouver des exemples de gens et/ou organisations qui ont déjà quitté la « box », votre paradigme, votre manière habituel de penser et d’agir ?
Savez-vous que les Anglo-Saxons utilisent plus ou moins indifféremment les expressions « to think outside the box » et « lateral thinking ». Le concept de « pensée latérale » a été inventé par le Dr Edward de Bono et publié en 1967 dans son livre The Use of Lateral Thinking.
Le secret : Avant de rechercher des idées pour résoudre un problème, essayez de définir le paradigme, la fameuse « box » !
La semaine prochaine : Personnalité créative
“Very Good Lives” de J.K. Rowling
“Very Good Lives“, la conférence (“the commencement adress”) que J.K. Rowling – l’auteur de Harry Potter – a faite devant les étudiants de HARVARD est parue sous la forme de livre ce mois-ci.
Elle présente sa conception de l’erreur dans la vie, ainsi que le rôle de l’imagination dans notre existence. Voici quatre phrases extraites de son exposé qui est plus qu’inspirant.
“We all have to decide for ourselves what constitutes failure”.
“It’s impossible to live without failing at something, unless you live so cautiously that yu might not have lived at all – in which case yu fail by default”.
“Life is not a checklist of acquisition or achievement”.
“We do not need the magic to transform our world; we carry all the power we need inside ourselves already: we have the power to imagine better”.
Les oxymores du Week-End (écrits à Chicago)
Voici quelques uns des oxymores écrits ce matin à Chicago, où il fait froid ce matin : 2 dégrés.
1786. Une candeur volcanique
1787. Un roman noir lumineux
1788. Un désaccord harmonieux
1789. Des algorithmes affectifs
1790. Une primauté secondaire
Lu sur le site Internet de l’HOTEL W de Chicago à propos du restaurant IPO où l’on sert de la “New Urban Cuisine” : “Tenue vestimentaire : sophistication décontractée” !
3 questions à se poser à propos de l’Océan rouge
Trois questions à se poser à propos de l’«Océan rouge» : « Nom donné par R. Mauborgne et W. Chang Kim à un marché où règne une concurrence agressive entre les différentes entreprises qui y proposent des produits et services identiques ou très semblables (voir Océan bleu) (in Oser la Créativité, page 13).
- Quels sont les produits et services de votre entreprise qui ont peu ou pas de chance de sortir à court ou moyen terme de leur pénible Océan rouge et qu’il faudrait envisager à abandonner ?
- Quelles sont les ressources humaines, financières, logistiques et technologiques concédées à des produits et services plongés durablement dans l’Océan rouge qu’il conviendrait d’allouer stratégiquement à des activités porteuses d’avenir et hautement différenciées ?
- Pourquoi tant d’organisations se complaisent-elles dans leur Océan rouge sans déclarer l’état d’urgence général, c’est-à-dire la recherche d’un Océan bleu ?
Savez-vous que la grande majorité des dirigeants et cadres français n’ont jamais entendu parler de l’Océan rouge et de la Stratégie de l’Océan bleu. Pourtant, c’est une approche éclairante de l’innovation aujourd’hui. Et très mobilisante ! De plus, R. Mauborgne et W. Chang Kim proposent des outils très pratiques pour imaginer de nouveaux Océans bleus. A votre créativité !
Le secret : S’attaquer aux vaches sacrées, ces produits et services qui font partie de l’histoire de l’entreprise et auxquelles personnes n’ose s’attaquer : « mais, enfin, on a toujours fait cela. C’est tout de même notre cœur de métier historique, non ? ». Combien d’entreprises ne sont-elles pas mortes par manque de courage, par attachement à un cœur de métier ravagé par l’Océan rouge ?
La semaine prochaine : Paradigme