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Changer ou pas changer ?
L’empereur romain et philosophe stoïcien Marc Aurèle (121 – 180 ap. J.C.) avait une position claire sur le changement. “Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être, mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre”.
Près de 2000 ans plus tard, cette pensée peut encore nous inspirer chaque jour : considérons les changements que nous pouvons mener à bien dans notre vie, dans notre travail et dans la société; et donnons-nous y a fond. Ne nous perdons pas dans ce qui ne dépend pas de nous. Force, courage et sagesse : sachons où les placer, avec discernement et passion.
P.S.: il ne peut y avoir meilleur conseil que de lire (ou de relire) les “Pensées pour moi-même” de Marc Aurèle, ainsi que “Le Manuel” d’Epictète (50 – 125 ap. J.C.), son maître à penser.
L’offre cinématographique à Barcelone
Ce week-end je me demandais qu’elle était l’offre cinématographique à Barcelone : quelle est la place du cinéma américain ? Et celles des cinémas français et britanniques ? Et le cinéma espagnol est-il dynamique ?
Pour trouver une réponse, j’ai simplement pris le programme des films à l’écran que publie LA VANGUARDIA. Quarante neuf films sont à l’écran pour l’instant dans la ville de Gaudi.
Et voici le classement par pays :
– 12 films : U.S.A. (24,4%)
– 11 films : Espagne (22,4%)
– 7 films : France (14,3%)
– 6 films : Royaume-Uni
– 2 films : Allemagne et Argentine
– 1 film : Australie, Japon, Italie, Russie, Brésil, Jamaïque et Mauritanie
2 films sont des coproductions multi-pays.
Le pire ennemi de la créativité ? La peur, selon Seth Godin
Le grand marketer et blogger américain Seth Godin affirme aujourd’hui que la peur est le pire ennemi de la créativité : la peur de l’action. Probablement que c’est un important créativicide.
Personnellement, j’ai observé que chez de très nombreuses personnes, avant la peur, c’est le manque de confiance en soi qui est un frein majeur à la créativité :
– manque de confiance pour voir les choses de manière non-conventionnelle;
– manque de confiance pour exprimer des idées différentes des idées dominantes;
– manque de confiance pour prendre son temps pour imaginer des solutions différentes;
– manque de confiance pour défendre une idée originale;
– manque de confiance pour avoir raison seul face à la multitude.
Un de mes amis psychologues, avec qui j’ai de longues discussions sur la créativité et ses freins, défend l’idée que le principal obstacle à la créativité est notre besoin d’être aimé, et donc de ne pas déplaire à nos proches, à nos collègues, à notre hiérarchie, et à la communauté en général. C’est le besoin d’inclusion qui freinerait nos élans créatifs les plus fous, et les plus humbles aussi, malheureusement.
3 questions à propos de la fluidité créative
Trois questions à se poser à propos de la «fluidité idéative » : « Capacité à produire beaucoup d’idées en peu de temps sur un sujet ou un problème précis » (in Oser la Créativité, page 12).
« Quantity breeds quality!». La quantité d’idées apporte la qualité avait révélé Alex Osborn (1888-1966) l’auteur de l’un des grands livres de référence en matière de créativité : «Applied imagination » traduit en français sous le titre de « L’Imagination constructive ». En un mot, il nous apprenait que si l’on veut avoir de bonnes idées, le meilleur moyen est d’en produire beaucoup.
- Combien d’idées jetez-vous sur papier avant de prendre une décision ?
- Quel est le nombre moyen d’idées produites lors de vos réunions créatives ? 5 ? 10 ? 20 ? 50 ? Ou plus d’une centaine ?
- Comment faites-vous concrètement pour « ouvrir votre robinet à idées » ?
Le secret : Avant de commencer à rechercher de nouvelles idées, donnez-vous un objectif quantitatif ! Par exemple, si vous recherchez une idée de cadeau original pour l’anniversaire de votre meilleur ami, dites-vous que vous allez produire une trentaine d’idées originales avant de faire votre choix définitif.
Par exemple, j’aime bien créer des oxymores. Il y en a déjà plus de 1500 publier sur mon blog. Avant de me lancer dans l’écriture, je me donne un objectif (p.e., 20 nouveaux oxymores) et une limite de temps (p.e., 45 minutes). Cela me met une saine pression sur le stylo et mobilise toute mon énergie créative durant trois quarts d’heure.
La semaine prochaine : Gamification
Les Oxymores du Week-End
Oxymores 1756 à 1760. Un oxymore est une figure de style dans laquelle deux termes radicalement opposés l’un à l’autre, inconciliables, sont réunis. Pour Alain Rey, c’est “l’ingénieuse alliance de mots contradictoires”. Par exemple, une erreur géniale ou un étonnement programmé. Rimbaud fit de nombreuses trouvailles oxymoriques : des “splendeurs invisibles” et la “raison merveilleuse”. Ecrire des oxymores est un exercice de créativité qui invite à dialoguer avec le réel et l’impossible. L’un de mes oxymores préférés : un impossible réaliste. Chaque week-end, découvrez ici cinq oxymores de mon cru.
- Une modération excessive
- Un bigot libertin
- Une improvisation minutieuse
- Une verve timide
- Un paysagiste urbain
Les Oxymores de la Presse
Pour illustrer son “Portrait” de Patrick Timsit LIBERATION cite Jules Renard : “L’humoriste est un homme de bonne mauvaise humeur”.
Source : LIBERATION, 29..01.15, dernière page.
Sur www.rhinfo.com Thomas Chardin titre un article par “Marketing RH : oxymore ?”