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Trop souvent on cache un manque de courage par le mot “impossible”. Là où une décision délicate devrait être prise on préfère évoquer des raisons qui justifient tant bien que mal un statu quo. L’impossible a souvent bon dos …

Trois questions à se poser à propos de la « curiosité » : « état d’esprit – fait de questionnement, d’ouverture et d’étonnement – essentiel pour nourrir la créativité au quotidien. Contrairement à une croyance populaire, elle n’est pas un défaut, mais une qualité précieuse qui demande à être régulièrement cultivée ».(in Oser la Créativité, page 11).

1. Qu’avez-vous jamais osé faire dans votre vie à cause de préjugés encombrants ?
2. Quand était-ce la dernière fois que vous avez-fait quelque chose pour la première fois ?
3. Quelles sont les expériences curieuses qui prochainement vous sortiront de votre environnement professionnel et/ou personnel habituel ?

Le secret : Chaque jour qui commence est une chance pour votre curiosité. Il ne s’agit que de saisir les opportunités de faire quelque chose que vous n’avez jamais fait, de parler à quelqu’un que vous avez toujours ignoré, à autoriser vos pas aller là où vous ne les avez jamais laissé se perdre. Chaque soir, demandez-vous si vous avez nourri votre curiosité.

Pour moi, la curiosité c’est l’art d’être curieux – « avoir le désir de connaître et de savoir » selon le Dictionnaire Larousse, mais aussi la passion pour ce qui est curieux, inhabituel, dérangeant, hors norme, atypique.

Quelques raisons pour lesquelles un certain nombre de dirigeants et managers sont mal à l’aise avec la créativité : elle est fragile, réticente au contrôle, souvent insubordonnée, non prédictive, impossible à planifier et surprenante plus qu’à son tour.

Le management n’aime pas les surprises, l’inattendu, ce qui est « out of scope ». Ce n’est pas pour rien que les livres consacrés à « how to manage your boss » recommandent vivement de « ne jamais faire de surprise à son N+1 ». Jamais !

A plus d’un titre, “le management de la créativité ” est un oxymore royal. C’est aussi l’un des défis majeurs que rencontrent les entreprises, grandes et petites, anciennes et start-ups, aujourd’hui : susciter l’imprévisible, encourager la pensée hors-piste, accueillir l’inattendu.

Trois questions à se poser à propos de la «créativité disruptive » : « créativité de rupture, basée sur des idées qui remettent en question le paradigme dominant. Ce type de créativité mène à des changements radicaux » (in Oser la Créativité, page 11).

1. Quels sont les points de rupture que l’on peut imaginer dans votre activité ?
2. Quels sont les faiblesses, les insatisfactions et les insuffisances qui invitent à envisager rapidement un changement radical ?

3. Quelles sont les idées rupturistes dans d’autres secteurs d’activité dont vous pourriez vous inspirer ?

Le secret : Avant de rechercher des idées, veillez à bien identifier quelle est la « boîte », c’est-à-dire le cadre de référence ou le paradigme dans lequel s’inscrit votre problème. A quoi bon, chercher à « penser en dehors de la boîte » (to think out-of-the-box) si l’on ne sait pas de quelle boîte il s’agit !