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Un dimanche pas comme les autres à Hong Kong
Pour les Hongkongais le dimanche est le jour de repos. Pour les uns, il est consacré au shopping qui est un sport national ici (bien sûr, toutes les boutiques et les “malls” sont ouverts toute la journée), pour d’autres au sport tel que le hiking dans les montagnes proches ou les sports nautiques sur les nombreuses plages de l’île. Les familles s’adonnent volontiers aux joies du barbecue dans les parcs ou dans la campagne toute proche.
Il est déstabilisant de voir un mouvement tel que Occupy dans une ville aussi organisée, rigoureuse, travaillomane et “speedée” que Hong Kong. Ici, tout doit être vite fait et parfaitement fait. Le désordre fait très peu partie de la culture de la ville, le chaos encore moins. Quelle sera la suite des événements ? Nul ne le sait. La volonté des uns et des autres semble déterminée.
Photo prise hier, dimanche 19 octobre 2014 vers 15 heures, dans le quartier des affaires et du shopping de Causeway Bay, à 200 mètres de mon hôtel.
Les règles de l’écriture créative selon Somerset Maugham
“Il y a seulement trois règles pour écrire un roman. Malheureusement, personne ne les connait” disait l’écrivain britannique Somerset Maugham (1874 – 1965).
Citation originale : “There are only three rules for writting a novel. Unfortunately, nobody knows what they are” (Traduction libre de Mark Raison).
Fin de la tournée asiatique 2014
Depuis le 15 octobre j’étais en tournée de séminaires de créativité en Asie : Hong Kong, Singapour, Séoul et Shanghai étaient au programme cette année. C’était ma seizième tournée annuelle dans la région. Demain soir, je prendrai le Hong Kong – Paris, puis le Paris – Barcelone pour rejoindre l’Europe.
Comme chaque année, ce voyage me donne une énergie folle. Des milliers d’images et d’histoires dans les yeux et dans l’esprit m’animent pour les mois qui viennent. L’envie d’écrire en est encore renforcée. Il va bientôt être temps de penser à la rédaction de mon deuxième livre. L’éditeur attend un manuscript dans le courant de l’année prochaine.
Je reviens de ce voyage avec une Asie qui se pose des questions et qui cherchent des réponses aux défis globaux et locaux. Elle s’interroge avec une confiance dans l’avenir affichée, une confiance raisonnée. Elle sait que le XXIème siècle sera le sien : le siècle de l’Asie.
A bientôt.
Tendance : Athleisure
La tendance qui consiste à s’habiller avec des vêtements et des chaussures de sport pour les activités urbaines s’appellent “athleisure”, combinaison des mots “athlète” et “leisure” (loisir).
Les grands fabricants de vêtements et d’équipements sportifs (NIKE, ADIDAS, PUMA, etc.) surfent sur la vague et profitent du coup de fouet que donnent les stars en sortant de plus en plus souvent en athleisure. Le FINANCIAL TIMES met en avant que la vente des jeans a chuté de 8% en 2013, alors que l’athleisure est en plein boom : 15,7 milliards de U.S. $ pour le jeanswear contre 9,1 milliards de U.S. $ pour l’athleisure. Trois marques sont challengers sur ce marché : LULELEMON, UNDER ARMOUR et ATHLETA. Les marques de luxe n’ignorent pas cette tendance : CHANEL et DIOR ont aussi leurs articles athleisure.
Source : FINANCIAL TIMES Week-end, Atheisure knocks denim out of its stride, Nov. 9th 2014, page 13.
Trois questions à se poser sur la convergence
Convergence
Trois questions à se poser à propos de la «convergence : phase du processus créatif au cours de laquelle on sélectionne les idées les plus intéressantes pour ensuite les traduire en solutions potentielles. Ici, la qualité est déterminante, l’objectif est d’aboutir à une solution opérationnelle » (in Oser la Créativité, page 12).
- Comment sélectionnez-vous habituellement « la » bonne idée ? Jouez-vous la carte de la facilité ou celle de l’exigence ?
- Donnez-vous une chance aux idées qui apparaissent comme « impossibles » ou bien les laissez-vous évoluer dans votre esprit jusqu’à maturité ?
- Comment musclez-vous l’idée finalement retenue ?
Le secret : bien souvent, la convergence est la phase bâclée du processus créatif. On choisit, dans l’urgence, la solution la plus évidente. Le secret consiste à fixer un « Plan C » avec les bonnes idées simples, évidentes, faciles à vendre et à mettre en œuvre. Ensuite, de se demander ce qui serait un beau « Plan B » : les idées qui vont au-delà du confortable et du joué d’avance. Finalement, d’oser le « Plan A », celui des idées audacieuses, inhabituelles, et qui naturellement dérangeront certains. Le bonheur créatif est dans le Plan A !