Archives

Categories

STROMAE en couverture de TIME OUT NEW YORK

le

StromaeL’artiste belge Stromae fait la couverture du TIME OUT NEW YORK de cette semaine ! Le célèbre hebdomadaire de la culture et des loisirs se demande « Who the hell is Stromae ? » Et répond tout simplement « the electropop superstar », « the Europe’s hottest pop star ».

Dans l’interview de deux pages qui lui est accordé, le Bruxellois de 29 ans décrit sa musique comme étant un mélange de hip hop, de dance music, de salsa et de musique populaire française. Pour Stromae, l’art n’a pas beaucoup de sens ; il serait même d’une certaine façon inutile. Dans ses chansons, le chanteur cherche à exprimer ses problèmes, qui sont en fait les problèmes de tous les humains, dit-il. « Il ne faut pas les cacher ! Parlons-en ». Lui préfère les chanter et faire tomber les tabous. « Yeah, dance about our problems ! » lance-t-il aux Américains.

P.S. : son album « Racine Carrée » est n°1 dans de nombreux classements européens et a été récemment  offert par le Premier Ministre belge Elio Di Rupo au Président Obama ; il s’est vendu à plus de 1,5 millions d’exemplaires rien qu’en France. Sa vidéo « Formidable » qui a enflammé YOUTUBE compte 75 millions de vues. « Seventy-five. Millions » comme l’écrit avec emphase Time Out.

Probablement que depuis les succès hollywoodiens d’un certain Jean-Claude Van Varenberg – alias Jean-Claude Van Damme –, aucun belge n’a connu une telle couverture médiatique aux Etats-Unis. Alors, on vous dit « Good luck in the U.S., Mister Paul Van Haver ! », alias Stromae, un autre ket  de Bruxelles.

A lire : TIME OUT NEW YORK, May 1-7, 2014, Issue 952, pages 10-11.

Le Corbusier et New York

le

L’archiNew-York-Times-Square-01-05-14-at-6h45-amtecte franco-suisse LE CORBUSIER (né Charles-Edouard Jeanneret, 1887-1965) disait que “Cent fois j’ai pensé que New York était une catastrophe, et cinquante fois : c’est une magnifique catastrophe“.Bel oxymore pour rendre hommage à la plus cosmopolite des villes.

Sa collaboration au projet de siège pour les Nations Unies ne lui aura pas laissé les meilleurs souvenirs.

Photo prise par Mark Raison à Times Square le jeudi 1er mai vers 6h45 du matin. Manhattan s’éveille dans la brume après une nuit pluvieuse. La journée, elle, sera radieuse.

Voyage à New York

le

Du mercredi 30 avril au vendredi 9 mai, je serai à New York. Peut-être l’occasion de nous rencontrer ou de partager une activité créative si vous êtes à Big Apple la semaine prochaine et la suivante.

P.S.: si vous avez des suggestions à faire, elles sont les bienvenues.

Mark

Gagner sa vie, selon Boris Vian

le

Je ne veux pas gagner ma vie, disait Boris Vian, je l’ai“.

Vivez votre vie, intensément. Ne la perdez pas à essayer de la gagner.

 

Les Oxymores du Week-End

le

Un oxymore est une figure de style dans laquelle deux termes radicalement opposés l’un à l’autre, inconciliables, sont réunis. Pour Alain Rey, c’est “l’ingénieuse alliance de mots contradictoires”. Par exemple, une erreur géniale ou un étonnement programmé. Rimbaud fit de nombreuses trouvailles oxymoriques : des “splendeurs invisibles” et la “raison merveilleuse”. Ecrire des oxymores est un exercice de créativité qui invite à dialoguer avec le réel et l’impossible. L’un de mes oxymores préférés : un impossible réaliste. Chaque week-end, découvrez ici cinq oxymores de mon cru.

1626. Une liberté contractuelle

1627. Un fantôme photogénique

1628. Un printemps automnal

1629. Une pudibonderie exubérante

1630. Une rêverie productive

Les oxymores de la presse

La semaine dernière, j’ai lu dans une page économique d’un grand quotidien français ce titre-ci “Les bonnes mauvaises nouvelles“. Ca, c’est un oxymore suicidaire !

Commentaire du MONDE en pages Littératures à propos de “La Grande Chute” de Peter Handke : “En déséquilibre stable“. Là aussi, les choses ne semblent pas s’arranger …