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Notez vos idées sous la douche !

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De nombreuses personnes reconnaissent aaqua-notes-homevoir de nombreuses idées sous la douche. Certaines études américaines ont montré que les entrepreneurs U.S. avaient eu leurs meilleures idées dans leur salle de bain ou en voiture.

Alors pour noter vos idées sous la douche ou dans le bain, il restait à inventer le post-it waterproof. AQUA NOTES l’a fait. Il ne reste plus qu’à vous équiper et à vous doucher jusqu’au moment où l’idée géniale se présente.

Bonne douche !

Agir

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“Je ne fais rien sans gaieté”. Cette phrase de Michel de Montaigne me convient bien. Certains ne conçoivent l’action que dans la douleur, la souffrance, le don de soi. Je préfère agir dans le plaisir, la joie, le partage.

Que faites-vous le week-end ?

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A quoi peuvent bien servir les livres sur la gestion du temps, le fameux « time management » ? Bien sûr, le temps, c’est de l’argent, disent les Américains. And so what ? Quand vous avez l’argent qu’en faites-vous ? Encore faut-il que vous ayez du temps !

J’ai dû lire au cours des trente dernières années une vingtaine de livres sur le temps. J’ai adoré «10 Considérations sur le temps » de la physicienne suédoise Bodil Jonsson, les deux livres de Jean-Louis Servan-Schreiber « L’art du temps » et « Le nouvel art du temps » écrits à une vingtaine années de distance, et bien d’autres ouvrages plus ou moins pratiques et inspirants.

Dans chaque livre sur le temps se cachait au moins un secret, une idée, une pratique originale qui m’a permis d’enrichir ma vie et de jouir mieux de mon temps. ¨Parce que, entre nous, à quoi nous sert le temps, si ce n’est de jouir de la vie ? De chaque jour, chaque heure, chaque quart d’heure, chaque minute ?

Il y a ceux qui jouissent par le travail, d’autres par les rencontres, le partage, les hobbys, le sport, la lecture, l’écriture, la gourmandise ou la gastronomie. On peut aussi jouir par la création, par l’exploration de l’inconnu, par la recherche et l’invention de ce qui n’existe pas encore. Ou par la flânerie et la légèreté. A chacun ses préférences.

L’important est de savoir à quoi on prend son plaisir et oser le prendre pleinement. Schopenhauer disait que philosopher c’est savoir à quoi on s’ennuie. Totalement, d’accord ! Et poussons plus loin : vivre, c’est fuir à toute vitesse tout ce qui nous ennuie ! Fuyons, fuyons, pour jouir des mille choses passionnantes qui nous attendent.

Dans son dernier livre « What the most successful people do before breakfast », Laura Vanderkam pointe l’importance capitale du week-end dans l’équilibre de vie. Pour elle, c’est un moment crucial que nous avons un peu trop tendance à négliger.

Il convient d’« apprendre à se créer des week-ends qui nous restaurent » totalement (*). Trainer au lit indéfiniment, zapper d’émissions en émissions, répondre le dimanche à 15 heures à des de courrieBefore breakfastls sans intérêt et sans aucune urgence, est-ce bien sage ? Non, et ce n’est pas très passionnant.

Le week-end devrait être un moment de passions ! Laura nous demande ce que nous faisons des 60 heures (oui, soixante heures !) de week-end que nous avons entre le vendredi soir à 18 heures et votre réveil le lundi matin à 6 heures. Soixante heures pour quoi faire ?

Pour au moins une authentique « source de joie » (« fount of joy » en américain) ! Et cela se planifie et ne se sacrifie pas. Jamais ! Laura Vanderkam recommande de planifier au début de semaine ce que sera votre source de joie du prochain week-end. Encore mieux : vos sources de joie.

Elle suggère même d’établir un jour la liste des 100 rêves de week-end. Je me suis adonné à l’exercice, très amusant. Je me suis dit, carnet à idées ouvert à la page 38, « quelles sont les choses que j’aimerais vraiment faire à Barcelone un week-end ? ». En une heure, j’ai listé 155 activités que je n’ai jamais faites et que je suis maintenant impatient de vivre. Pages 38, 39, 40, 41 et 42 remplies d’idées d’activités passionnantes !

Une chose est sûre : plus jamais mes week-ends barcelonais seront comme avant – et pourtant ils ont toujours été heureux depuis les sept ans que je vis en Catalogne : ma liste de 155 activités va me permettre d’avoir chaque semaine une nouvelle « fount of joy » durant trois ans ! Quel bonheur !

P.S. : vous allez peut-être m’objecter que vous n’avez pas le temps le week-end, que vous avez des enfants, des grands adolescents, beaucoup de travail à terminer, des travaux ménager, la douche à réparer, le supermarché à visiter de long en large, votre belle-mère à déjeuner, la voiture à laver, des responsabilités dans le quartier, vos chaussures à cirer. Et bien, au plus vous avez de tout cela, au plus il est important de vous ménager une source de joie, quitte à ce qu’elle ne dure que dit minutes. Dix minutes, un quart d’heure ? Choisissez l’intensité !

(*) « Learning to create restorative week-end » (page 40 »).

A lire dès maintenant les pages 35 à 76 consacrée à ce que les gens à success font de leur week-end : VANDERKAM Laura, What the most successful people do before breakfast, New York, Portfolio/Penguin, 2013, ISBN 978-1-591184-669-7.

1600ème oxymore !

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Voici le 1600ème oxymore que je publie sur ce blog : une sélection exhaustive.

Oui, cette publication d’oxymores – 5 par semaine en moyenne – est la sélection exhaustive faite dans ma production oxymorique commencée il y a quelques années.

Visitez mon e-book “L’imagination des Oxymores“.

Les Oxymores du Week-End

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Oxymores 1596 à 1599. Un oxymore est une figure de style dans laquelle deux termes radicalement opposés l’un à l’autre, inconciliables, sont réunis. Pour Alain Rey, c’est “l’ingénieuse alliance de mots contradictoires”. Par exemple, une erreur géniale ou un étonnement programmé. Rimbaud fit de nombreuses trouvailles oxymoriques : des “splendeurs invisibles” et la “raison merveilleuse”. Ecrire des oxymores est un exercice de créativité qui invite à dialoguer avec le réel et l’impossible. L’un de mes oxymores préférés : un impossible réaliste. Chaque week-end, découvrez ici cinq oxymores de mon cru.

1596. Un lunatique solaire

1597. Une stérilité féconde

1598. Un absolu relatif

1599. Une évidence complexe

1600 ? Demain, découvrez mon 1600ème oxymore !

Les Oxymores Littéraires

Dans son passionnant « Journal d’un écrivain en pyjama », l’écrivain canado-haïtien Dany Laferrière exprime deux oxymores.

« Cocteau dit (Aragon aussi) que le roman est un mentir-vrai » (pages 240-241).

« Rome, par sa constante fraîcheur, me fait l’effet d’une jeune fille éternelle » (pages 226).

Source : LAFERRIERE Dany, Journal d’un écrivain en pyjama, Paris, grasset, 2013, ISBN 978 2 246 807 68 1.