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La peur de la page blanche
Dans un carnet de notes d’août 2004 je relis cette citation du poète américain William Stafford (1914-1993), poète américain :
“I never get writer’s block. When I get stuck, I just lower my standards”.
Cette phrase me rappelle que nos désirs d’excellence, de perfection et d’exactitude sont souvent de grands et insidieux freins à la créativité personnelle.
Quand vous ne “sentez” pas votre plume, que faire ? Dites-vous tout simplement : “Ah, aujourd’hui je vais très-très mal écrire. Je vais me donner du plaisir à écrire le plus mal possible”. Faites-le et amusez-vous ! Vous serez surpris du résultat. Le lamentable conduit parfois au génie …
“Je n’ai jamais peur de la page blanche. Quand je suis coincé, je baisse simplement mes exigences” (traduction libre de Mark Raison).
Le temps
Chaque jour prenez le temps, avant que le temps ne vous prenne.
La dernière fois que vous avez fait quelque chose pour la 1ère fois
Mon collègue flamand Dirk De Boe de CREASHOCK constate, avec raison, que demander aux gens “quand était-ce la dernière fois que vous avez fait quelque chose pour la première fois ?” peut être un peu paralysant pour certaines personnes, surtout dans un contexte de formation ou de team building.
Il a développé un exercice original : il demande aux participants de réfléchir à ce qu’ils ont fait de nouveau au cours des … cinq dernières années ! Et il leur propose d’en dessiner une carte mentale (“mind map”). Ensuite, il entame une discussion sur la notion de “zone de confort” et sur la fréquence des sorties de cette zone.
Très original et profond comme technique ! On peut aussi la pratiquer pour soi-même, ou en couple, pourquoi pas ?
Ce week-end, je réaliserai ma carte mentale de ce que j’ai fait pour la première fois de ma vie entre 2008 et 2012.
Mes livres pour commencer 2013
L’année a commencé par la lecture de l’excellent et dense livre de l’économiste Daniel Cohen “Homo Economicus, prophète (égaré) des temps nouveaux“. Voilà un excellent panorama de notre monde actuel, une proposition de guide de lecture de la société contemporaine et de la post-modernité.
Alors que je terminais ce livre passionnant, j’ai reçu ma première commande AMAZON de l’année et en déballant le coli, je me suis rendu compte que les cinq livres commandés sont extrêmement partiques. En fait, ce sont tous des livres “how to” : comment …
SMALL MESSAGE, BIG IMPACT de Terri L. Sjordin : comment créer de fantastiques “elevator speech”.
THE IMPACT EQUATION de Chris Brogan et Julien Smith : comment utiliser les nouvelles technologies de communication pour faire passer ses idées et changer les choses.
HOW TO DELIVER A TED TALK de Jeremey Donovan ou comment préparer et donner des présentations inspirantes.
APE : HOW TO PUBLIS A BOOK, du toujours étonnant Guy Kawasaki et de Shawn Welch, donne les clés et nous dit comment devenir un auto-éditeur.
Le nouveau Daniel H. Pink, l’auteur des excellents Drive et A Whole New Mind : TO SELL IS HUMAN propose une réflexion sur comment mettre les autres en mouvement.
Et, last but not le
ast, THE ICARUS DECEPTION de Seth Godin, l’auteur des business best-sellers “Tribes”, “Linchpin” et “Poke the Box”, s’annonce inspirant et dérangeant : comment sortir de sa zone de confort.
Voilà qui promet un excellent début d’année. Rien de tel que faire le plein d’idées, de se remettre en question et de partir vers de nouvelles aventures créatives !
W.Churchill et S.Godin, créativité et difficulté
A la suite de la lecture de l’article de Seth Godin “It might not work“, une amie me rappelle ces deux citations de Winston Churchill (1874-1965) :
“Success is not final, failure is not fatal: it is the courage to continue that counts.”
“A pessimist sees the difficulty in every opportunity; an optimist sees the opportunity in every difficulty. “
Voyez les difficultés comme une chance ! Si vous avez une idée qui est facile à mettre en oeuvre, si vous vous attelez à un projet qui est sans obstacle, si vous prenez une initiative qui va de soi, vous serez très rapidement copié … parce que c’est si facile. Les difficultés sont de fabuleuses barrières à l’entrée : elles vous protège du premier venu.
Si c’était si facile d’accéder au sommet de l’Everest on aurait été nombreux à y avoir été, non ? Voir le monde de 8848 mètres d’altitude, vous imaginez ?