Archives
Singapour et HongKong, “creative cities”
Le Professeur Florida de l’Université de Toronto a popularisé le concept de “creative cities”, ces villes créatives qui attirent les talents créatifs, les innovateurs, les entrepreneurs et les technologues les plus pointus. Il émet l’hypothèse qu’il ne peut y avoir aujourd’hui de croissance économique sans présence de la “creative class”, cette nouvelle classe sociale créative issue de l’Age de la Communication.
Depuis une dizaine d’années, les villes de Singapour et de HongKong – la première connue comme première place logistique au monde, l’autre comme place financière majeure – cherchent à se faire une place dans l’univers des “villes créatives” dans la région Asie-Pacifique.
Une amie mène des recherches sur les initiatives prises par les autorités singapouriennes et hongkongaises en la matière. Auriez-vous des informations ou des personnes de contacts à me recommander ?
Merci. Mark
Un sapin de Noël électro-psychédélique à Bruxelles
La Be
lgique est appréciée pour ses audaces surréalistes.
Cette année, les autorités bruxelloises ont poussé le bouchon – ou plutôt la boule de Noël – très loin. Elles ont réussi à implanter un sapin de Noël électronico-psychédélique sur la Grand-Place de Bruxelles (dont Jean Cocteau disait que c’est “le plus beau théâtre du monde“) qui fait hurler les uns et les autres.
L’initiative municipale aura au moins eu trois mérites :
nous pousser à nous poser la question “c’est quoi au juste un sapin de Noël ?” ;
nous rappeler combien la Grand-Place est belle et qu’elle n’a besoin d’aucune parure pour nous séduire. Le temps n’a aucune prise sur son charme et son élégance néo-gothique ;
nous dire qu’en ces temps incertains – et électroniques – , il y a quelques repères simples auxquels on aime bien se rattacher, fut-ce un sapin des forêts ardennaises.
Joyeux Noël à tous, avec ou sans sapin !
Photo prise ce jeudi 13 décembre vers 19 heures.
Les Oxymores de la Semaine
1396. Un cactus polaire
1397. Un gentil bad boy
1398. Une patience pressée
1399. Une insignifiance phénomènale
Découvrez la semaine prochaine le 1.400ème oxymore,
ainsi que l’e-book de Mark Raison : “L’Imagination des Oxymores” !
Il sera en ligne le 20 décembre 2013.
L’oxymore de la semaine : la mélancolie joyeuse
L’ANTHOLOGIE DE L’HUMOUR BELGE met en avant que “Benoît Poelvoorde revendique hautement sa belgitude, qu’il définit lui-même par un oxymore : la mélancolie joyeuse“. Voilà qui ouvrira un beau débat entre les “poelvoordistes” tenant de la “mélancolie joyeuse” et les “clausistes ” – proche des positions du grand romancier flamand Hugo Claus (1929-2008) – qui défendent le long et inévitable “chagrin des Belges“.
P.S. : La Belgique m’apparait souvent comme étant le pays de la sage impertinence.
Pour Benoît Poelvoorde, lire MARLIERE, Bernard, L’Anthologie de l’Humour Belge, Paris-Bruxelles, Ed. Jourdan, 2012, ISBN 978-2-87466-185-3, pages 380 et svt.
It’s raining cats and dogs.
Pourquoi ne p
as profiter des quelques jours de congé entre Noël et Nouvel An pour se plonger dans les fantaisies idiomatiques – et l’incroyable créativité – des langues française et anglaise avec cet amusant « It’s raining cats and dogs » de Jean-Bernard Piat ?
Chez nous, il pleut des cordes, alors qu’à Londres il pleut des chats et des chiens.
Quand une Française est d’un calme olympien, une Anglaise « is as cool as a cucumber ».
Alors que la première était aux anges, la seconde « was walking on air ». Lorsqu’en France on est au septième ciel, en Angleterre on est sur le nuage numéro neuf : « to be on cloud nine ».
Quand le Français s’est dégonflé, un Anglais “got cold feet”. De toute manière, quand le Français est pris entre deux feux, l’Anglais « is between the devil and the deep blue sea ». Aussi, quand le plus dur est fait pour Jacques, « that’s half the battle », pour Jack.
Si en France Jacques aime Jacqueline à la folie, en Angleterre « Jack loves Jacky to distraction », même s’il n’a pas inventé la poudre, alors qu’Outre-Manche « he’ll never set the Tames on fire ».
Enfin, quand c’est à prendre ou à laisser, « it’s my way or the hihgway » ! De toute façon, c’est ton problem : « that’s your funeral ! ».
Heureusement, de part et d’autre du Channel, ce n’est pas ma tasse de thé reste toujours « it’s not my cup of tea » !
Maintenant, vous savez à quoi vous en tenir. « Now you know what’s what !”.
PIAT Jean-Bernard, It’s raining cats and dogs (et autres expressions idiomatiques anglaises), Paris, Librio, 2011, ISBN 978-2-290-03008-0
David Kelley (IDEO) et la confiance créative
David Kelley, le co-fondateur d’IDEO, nous dit combien il est important de créer la “confiance créative”. Nous sommes tous créatifs; il n’y a pas d’un côté les “créatifs” et d’un autre les “non-créatifs”. Tout est une affaire de confiance personnelle et, surtout, de ne pas avoir peur d’être jugé.
Kelley nous montre un merveilleux exemple de créativité appliquée dans un hôpital où les enfants ont peur du scanner. Et si on faisait de l’I.R.M. une aventure avec des pirates ?