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Après iPhonographie …
Voici le résultat après trois minutes d’iPhonographie en quelques manipulations sur PHOTOSHOP EXPRESS !
Si vous voulez donner du peps à vos photos prises avec votre iPhone, voilà la solution.

Avant iPhonographie …
Hier soir j’ai pris avec mon iPhone cette pho
to vers 22 heures du livre de Stéphanie Roberts “L’Art de l’iPhonographie“.
Difficilement publiable, n’est-ce pas ?
En suivant les conseils simplissisme de ce livre et en téléchargeant l’application gratuite PHOTOSHOP EXPRESS (certaines extensions de l’application sont payantes), mille et une possibilités s’offrent à vous pour “créer” votre photo. C’est magique et quasi-instantané.
Voici la photo telle qu’elle a été prise avec l’iPhone, sans aucune modification.
Le post suivant vous montrera la photo iPhonoshopée sur mon iPhone.
A lire : ROBERTS Stéphanie, L’Art de l’iPhotographie, Paris, Eyrolles, 2011.
Une bicyclette en carton recyclé, est-ce possible ?
Un jour Izhar, un inventeur israélien, entendit que quelqu’un avait créé un canoë en … carton. Passionné de vélo, il se dit : « Et pourquoi pas une bicyclette en carton ? ».
Quand ses amis ingénieurs lui dirent « c’est tout à fait impossible !», Izhar savait qu’il devait y aller. « Essaie, lui dit sa femme, sinon, tu vas devenir fou, tu vas me rendre folle et toute la famille avec ! ».
Et il se lança dans son projet impossible. Sans aucune expérience du carton, ni de la production de bicyclette, il releva les défis un à un en ne dépensant qu’une dizaine de dollars en matière première, le carton recyclé.
Aujourd’hui, son vélo roule parfaitement. Il est fonctionnel, léger, résistant à l’eau et surtout bon marché. Le prix de revient devrait être de 9 à 12 $ ; il espère pouvoir le produire en quantité et le vendre aux environs de 60 $. Pour les dilettantes, une option motorisée est en développement !
Conclusion : l’impossible, c’est tout simplement ce que vous n’avez jamais essayé !
Izhar cardboard bike project from Giora Kariv on Vimeo.
2500ème article sur ce blog de la créativité
Voici le 2500ème article sur ce blog de la créativité ! Depuis le 5 mai 2005, c’est-à-dire sept années, j’ai le bonheur de partager avec vous idées nouvelles, tendances, lectures, poivres & épices, oxymores et inspiration venue des quatre coins du monde.
J’espère que les 2500 prochains articles vous apporteront à la fois énergie créative et puissance imaginatrice, envie d’impossible et d’idées jaunes, ainsi que réalisation de vos rêves.
Quelles nouveautés sont en préparation ?
Des e-books, des slide-shares et quelques vidéos seront les principales innovations.
P.S.: si vous souhaitez un nouveau Carnet Jaune, votre carnet à idées, n’hésitez pas à le demander en écrivant à mark@yellowideas.com.
Mes lectures d’été : “642 Things to Write About”

Mon livre de l’été 2012 aura été un livre à … écrire ! « 642 things to write about » (642 choses à écrire) est un ouvrage conçu par un groupe d’écrivains californiens – The San Francisco Writers’ Grotto – qui propose 642 injonctions d’écriture.
En fait, il s’agit d’un atelier d’écriture … que l’on vit seul. Ces injonctions d’écriture créatives sont très diverses : personnelles ou générales, sérieuses, dramatiques ou amusantes. Le format d’écriture est aussi prescrit pour chaque texte à écrire : un quart de page, un tiers de page, une demi-page ou une page A4.
Quelques exemples d’injonctions créatives proposées :
« Comment votre chat voit-il le monde ? » (1/3 de page)
« Ecrivez un poème à propos d’une tomate » (1/3 de page)
« Où disparaîtrez-vous un jour ? (1/4 de page)
« Un cadeau inattendu » (1/4 de page). Tiens, à propos, demain matin, je dois aller chercher à la poste un colis qui m’est envoyé de Belgique. Je n’ai aucune idée de qui pourrait bien m’envoyer quoi.
« Votre expérience la plus mémorable à l’arrière d’une voiture » (1/4 de page)
« Interviewez le plus vieux membre de votre famille » (1 page »)
Depuis la mi-juillet, je commence ma journée par écrire le texte du jour en quinze minutes.
C’est la contrainte que je me suis donnée. Ainsi, je n’ai ni le temps d’intellectualiser l’injonction, ni la tentation d’éviter l’obstacle. Un quart d’heure, c’est extrêmement court pour écrire un texte de fiction, même d’une page A4. Un exemple ? « Ecrivez une courte histoire qui se déroule en Argentine en 1932 et dans laquelle une tasse de thé joue un rôle crucial ». Vous comprenez que ce genre d’exercice affute l’imagination. Quinze minutes pour écrire trente ou trente-deux lignes !
Cette écriture matinale est jouissive. La pression des quinze minutes et l’inconnue que représente l’injonction imposée stimulent le processus créatif. J’écris directement dans le livre ; je préfère l’écriture au stylo à l’ordinateur. L’encre du stylo qui glisse et se fige sur le papier a quelque chose d’envoûtant que n’aura jamais un clavier, fusse-t-il le plus sophistiqué du monde.
Ce que je retiens de cet atelier d’écriture créative, solitaire et quotidien, c’est que l’écriture de fiction offre une exceptionnelle stimulation de l’imagination. Il y a une plongée surprenante dans son propre imaginaire, imaginaire qui est le stock personnel d’images, de sensations, d’expériences vécues ou fantasmées, de représentations mentales, de rêves, et de cauchemars aussi.
Ecrire consiste à se balader dans son imaginaire, dans son propre monde intérieur, en lui donnant une forme artistique : le texte de fiction.
Photo prise ce matin sur la terrasse de mon patio à Barcelone.