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Le DicoYello, les cinquante mots-clé de la créativité. Aujourd’hui le 4ème : les dragons

DRAGON

Il se dit qu’à l’époque des Grandes Découvertes il y avait deux grands types de cartographes : les uns qui dans l’absence d’informations précises rapportées par les explorateurs  complétaient leurs cartes des nouveaux continents selon le bon sens et leur intuition et les autres qui plaçaient un dragon stylisé là où ne connaissaient pas la géographie d’une région.

Le dragon signifiait « je ne sais pas ! ». Magnifique symbole d’humilité, n’est-ce pas ? Chez YELLOW IDEAS nous avons appris à appeler « dragon » toute idée sur laquelle on ne peut pas se prononcer. Pour l’entreprise, il s’agit souvent d’idées « bizarres » venant de l’extérieur : clients, fournisseurs, passionnés, etc. Le malheur est que nombre de managers ignorent superbement les dragons, derrière lesquels peuvent se cacher de belles promesses créatives.

Que faire avec les petits « dragons » ?

Tout d’abord les protéger ! Se dire avec l’humilité des cartographes du XVème siècle : « Voilà quelque chose de nouveau. Je n’ai pas assez d’information pour prendre une position, donc j’évite de juger prématurément. Toutefois, je garde un œil attentif sur cette question. Je laisse cette idée faire son chemin !”.

Certaines entreprises ont créé, à notre initiative, des « dragonneries » (« dragon rooms » en anglais), c’est-à-dire des lieux où les dragons sont valorisés, discutés, développés. On en trouve déjà à Paris, White Plaine (N.Y., U.S.A.), Montréal, Sao Paolo, Copenhague.

Et pour vous, quels sont vos petits dragons ?

Il y a des moments magiques dans la vie !

Hier après-midi, avant de prendre mon vol Barcelone-Paris, je décide de passer en vitesse à l’EPICERIE ROELLINGER (l’une de mes boutiques parisiennes préférées) pour acheter quelques gousses de vanille du Mexique, la dernière variété de vanille fécondée par un colibri.

Et là je rencontre Olivier Roellinger en personne : “le prince des épices” comme l’appellent les gastronomes. était interviewé par une journaliste de FRANCE CULTURE. Et nous échangeons, lui et moi, notre passion pour les épices et pour les poivres en particulier. Bonheur de pipéromanes !

Evidemment, ma visite dans ce temple parisien des épices exotiques (ouvert depuis novembre 2010) ‘est terminée par une descente à la “cave à vanilles“. Magique, absolument magique, encore une fois.

… et, bien sûr, j’ai raté mon avion !

EPICERIE ROELLINGER, 151 Rue Sainte-Anne, Paris (2ème arr.).

Photo prise  vers 14 heures, ce samedi 10 décembre à Barcelone à l’Espacio Yellow Ideas.