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Les inventions farfelues de Maurice Collins

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Depuis plus de trente ans, Maurice Collins collectionne  les objets originaux, insolites, curieux, bizarres, utiles ou inutiles. Aujourd’hui sa collection compte plus de 400 pièces. Il a publié aux Editions Soliflor un livre amusant et instructif, étonnant et inspirant ; Collins ne se sert-il pas de ces objets étonnants pour animer des réunions créatives visant à inventer de nouveaux produits.

Parmi la centaine d’objets en voici dix qui ont retenu mon attention :

Le démêleur de nœuds (Années ’20)
La calculette SUN de 1902
Le changeur de pièces d’or (fin du XIXème siècle)
Le tire-chasse parfumant ( Années ’20)
Le bracelet à pelotte (début du XXème si ècle)
Le farceur de doughnuts ( 1930)
L’éplucheur de pêches (1870)
Le tourneur de pages pour musicien (1905)
La fameuse bouteille à bille de Codd (1875) qui illustre la couverture du livre
et …
L’extenseur de doigts de musicien (1910)
L’aplatisseur d’oreille « APPARUS » de Fred.Haslam & Co. (XIXème siècle).

Un livre – illustré de belles photos – qui fait rire, sourire … et réfléchir. Les créatifs et les curieux adoreront !

COLLINS Maurice, Inventions Farfelues, Bruxelles, Editions Soliflor, 2007, ISBN 978-2-9600638-1-3.

Steven Johnson : d’où viennent les idées (suite)

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Voici la vidéo de l’exposé de Steven Johnson à TED+ qui s’est déroulé le 20 septembre 2010 à Oxford, vidéo consacrée à la question de savoir d’où viennent les idées. Elle est complémentaire à la vidéo postée hier sur ce blog.

Steven Johnson pose trois questions essentielles:

Où les idées peuvent-elles se fertiliser mutuellement ?

Où les idées les plus intéressantes surgissent-elles habituellement ?

Comment créer un environnement professionnel qui permettent aux idées d’incuber, de se développer et d’arriver à maturité ?

Ici aussi, Steven Johnson remet en question notre conception de ce qu’est une “idée” et comment elle naît. C’est rarement un “flash”, un “eureka”, un “breakhtrough”, une “divine surprise”. It’s all about slow hunch! C’est une affaire de long, parfois très-très longs, pressentiments …

Steven Johnson: D’où viennent les bonnes idées ?

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Notre société et les médias magnifient le rôle du “génie créateur” dans le processus d’innovation. Mozart, Léonard de Vinci, Einstein et Sir James Dyson ne seraient-ils pas là pour nous rappeler que l’homme est l’animal créatif ?

Dans son nouveau – et septième – livre Steven Johnson nous rappelle le rôle crucial joué par l’environnement. C’est celui-ci qui crée ou non les espaces et les chances de collisions d’intuitions, de pressentiments créatifs (“creative hunches” en anglais), d’informations critiques. Pour Johnson la nature de la rupture créative( “creative breakthrough”) serait loin du légendaire “Eureka”.

Une des leçons personnelles à en tirer: ne vous demandez plus si vous êtes créatif; demandez-vous si vous êtes bien où les collisions créatives sont possibles, probables !

Découvrez sur cette vidéo YouTube l’excellente introduction au livre “Where good ideas come from“. Si vous n’avez pas accès à YouTube, je vous invite à regarder cette vidéo à la maison; elle est remarquable !

Les oxymores du week-end

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921. Un réalisme mystique

922. Un détachement symbiotique

923. Une évidence sibylline

924. Une passion algébrique

925. Un waterzoï provencal

L’oxymore de la semaine : brèves amours éternelles

Les Editions du Seuil publient ce mois-ci “Le Livre des Brèves Amours Eternelles” de l’écrivain sibérien Andreï Makine. Ses oeuvres sont traduites dans une quarantaine de langues.

Le Possible et l’Impossible

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Ce matin, Julia, une amie parisienne, m’envoie par courriel cette belle phrase du double lauréat du Prix Goncourt (1956 et 1975) Romain Gary, alias Emile Ajar (1914-1980) :

Il faut toujours connaître les limites du possible. Pas pour s’arrêter, mais pour atteindre l’impossible dans les meilleures conditions”.