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Les 5 secrets de James Dyson
Depuis une quinzaine d’années, Sir James Dyson est l’icône de la créativité industrielle en Grande-Bretagne. DUAL CYCLONE, son aspirateur sans sac a fait sa réputation – et sa fortune au passage.
Sa brouette BALLBARROW (1974) avec son impressionnant ballon orange, l’AIRBLADE (2006), le sèche-main ultra-rapide et son petit dernier, l’AIR MULTIPLYER (2009), le ventilateur sans fan, sont d’autres inventions géniales.
Mais quels sont donc les cinq secrets de sa réussite. Découvrez-les ici !
Créativité au Brésil
L’imaginaire hispano-américain
Dans son « Dictionnaire amoureux de l’Amérique Latine », l’écrivain d’origine péruvienne, aujourd’hui espagnol, Mario Vargas LLosa rappelle que durant trois siècles les livres de fiction furent interdits dans les colonies espagnoles par les autorités religieuses. Il attribue la richesse de l’imaginaire des Sud-Américains à cette incroyable castration :
« Conséquence inattendue de l’entêtement des inquisiteurs à interdire la fiction, les Hispano-Américains furent contraints de compléter la vie réelle par la vie rêvée qui niche dans le cœur humain, et ils imprégnèrent tout de fantaisie. Nous n’avons pas eu de roman durant les trois siècles coloniaux. Mais la fiction s’infiltra insidieusement dans tous les domaines de l’existence : la religion, la politique, la science ».
P.S.: pouvez-vous imaginez ce que serait la France sans littérature depuis 1710, une France sans une seule publication de fiction depuis Louis XIV (1638-1715) ! C’était l’époque de Charles Perrault (1628-1703), de Bossuet (1627-1704) et de Boileau (1636-1711). Jean de La Fontaine venait de mourir (1621-1695), Voltaire (1694-1778) avait seize ans …
VARGAS LLOSA Mario, Dictionnaire amoureux de l’Amérique Latine, Paris, Plon, 2005, ISBN 978-2-259-20258-9, Page 641.
Les Oxymores du Week-End
871. Un délice fétide
872. Une métrique verbale
873. Un désastre magique
874. Une gratuité impayable
875. Une guerre paisible
Idée jaune de piperomane : la Rue du Poivre
En tant que piperomane – c’est-à-dire passionné de poivres et faux poivres exotiques – une idée jaune m’accompagne depuis plusieurs années : faire de la petite “Rue du poivre” située derrière la Grand’Place de Bruxelles une forêt poivrière. On y trouverait une serre tropicale d’une douzaine de mètres de hauteur – auto-chauffée et alimentée en eau de pluie – qui accueillerait une centaine de vrais et faux poivriers des cinq continents. Aujourd’hui la Rue du Poivre, située entre la Rue du Hareng et la Rue Chair et Pain est une – ruelle du XIVème siècle ! – condamnée. Le passant n’y a pas accès. Peut-être que grâce aux poivres cette rue retrouvera un destin, qui sait ?
“Les Poivres de la Rue du poivre” pourrait être un beau projet à vocation pédagogique, culturelle et sociale. Et gastronomique, bien sûr. L’Académie des poivres pourrait y organiser régulièrement des conférences-dégustations de poivres rares et des “menus tout poivre“.
Après Bruxelles, le projet pourrait se tenir dans d’autres grandes villes occidentales.
Au mois de décembre je serai près de trois semaines au