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Lu sur un tableau cette semaine

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Ces jeudi et vendredi, j’animais un séminaire « Innovation & Créativité » pour une chaîne de télévision. Arrivé à la dernière feuille de papier du « paper board », je découvre, sur la structure en métal , ce texte inscrit à l’encre indélébile :

Un généreux déjeuner régénérait des généraux dégénérés !

Trois petites truies non cuites, trois petites truites crues !

La robe de Rosalie est ravissante !

Le mur murant Paris rend Paris murmurant !

Cinq gros rats grillent dans la grosse graisse !

Natacha n’attacha pas son chat Pacha qui s’échappa. Cela fâcha Sacha qui chassa Natacha !

Moment inattendu de poésie et de régression enfantine et grammaticale …

Un week-end avec Jean-Pierre Marielle

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En lisant le livre de souvenirs de Jean-Pierre Marielle, “Le grand n’importe quoi“,  j’ai l’impression de passer un week-end avec l’acteur des “Galettes de Pont-Aven” et des “Grands Ducs“. Ce livre sans prétention relate les souvenirs d’enfance, d’acteurs, de voyages  et d’amours de ce Bourguignon savoureux. C’est une conversation chaleureuse, intime, un voyage dans l’histoire du cinéma français et du jazz aussi. C’est la rencontre avec un homme d’une riche simplicité.  A la page 124 il déclare: le paradis, “je l’ai vu à Venise et à Florence. Il y en a donc deux, ce qui constitue une excellente nouvelle, je trouve”.

A propos de la direction d’acteurs, cette grande gueule solitaire est d’avis qu'”il y a des directeurs de conscience et de banque, mais pas d’acteurs” (page 67).

MARIELLE Jean-Pierre, Le Grand n’importe quoi, Paris, Calmann-Lévy, 2010, ISBN978-2-7021-4136-6.