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“Rapport d’étonnement” en anglais ?
Une question de linguistique pour commencer la journée: comment traduiriez-vous "rapport d’étonnement" en anglais ?
Un rapport d’étonnement est un compte-rendu demandé à une jeune recrue après les premières semaines passées dans l’entreprise. Elle est invitée à exprimer ses étonnements, ses observations, ses recommandations concernant le fonctionnement de sa nouvelle entreprise. De nombreuses entreprises françaises y recourent de manière plus ou moins formalisée. Ce compte-rendu, qui se doit d’être simple, court et spontané, est présenté à son supérieur hiérarchique et, idéalement, à la Direction des Ressources Humaines.
Mais comment traduire "rapport d’étonnement" en anglais ? Ou bien existe-t-il une expression consacrée dans les entreprises britanniques et/ou américaines pour cette pratique ?
Merci pour vos suggestions.
Mark
La créativité chez Microsoft France
Microsoft en s’installant dans ses nouveaux bureaux d’Issy les Moulinaux veut offrir un écrin de créativité à ses 1.700 collaborateurs. Lire l’article de L’EXPANSION.
Fosbury Flop et créativité

On me demandait récemment : "Pour vous quelle est la plus belle image pour illustrer ce qu’est la créativité ?"
Il y en a énormément, bien sûr. Il y en a une qui me paraît exceptionnelle, c’est la manière de sauter en hauteur inventée par l’athlète américain Richard Fosbury : au lieu de passer la barre « sur le ventre » comme le faisait tous les athlètes – c’était le saut « ventral »-, Fosbury aborde la barre « sur le dos ».
Grâce au « Fosbury Flop », il permettra d’énormes progrès à sa discipline. Pourquoi cette exemple me semble-t-il pertinent ? Parce que le Fosbury Flop est une révolution totale : on aborde le problème totalement différente. Et surtout, la solution imaginée semblait a priori impossible, voir très risquée : retomber de 2m25 ou de 2m30 sur la nuque ou le haut du dos. Richard, dit « Dick » Fosbury remporta ainsi les Jeux Olympiques de Mexico en 1968 avec un saut historique de 2 mètre 24, record olympique battu.
Les juges tentèrent d’invalider la performance de Fosbury : « non-conforme aux règlements ! », déclarèrent-ils. Peine perdue : le saut de l’Américain était parfaitement valable.
Aujourd’hui les sauteurs en hauteurs planent au-dessus des 2m40, le record du monde appartenant au Cubain Javier Sotomayor.
La leçon à retenir ? Les voies du progrès sont souvent du côté de l’impossible. Etre créatif, c’est – aussi – être un explorateur des impossibles.
P.S.: aux Jeux Olympiques de Pékin la Belge et championne d’Europe Tia Hellebaut remporta, à la surprise générale, le titre olympique de saut en hauteur avec un saut à 2m . Après son exploit de Pékin, Tia a mis fin à sa carrière, donné naissance à un enfant … et reprit l’entreainement il y a quelques jours avec l’espoir de remporter la victoire aux J.O. de Londres 2012.
Rapport d’étonnement
Ces jours-ci je retravaille l’article "Le Rapport d’Etonnement" qui est sur mon site www.yellowideas.com.
Si vous avez des suggestions, dees commentaires, des témoignages sur le sujet, je vous remercie de me les faires parvenir à mark@yellowideas.com.
Voici quelques pistes:
– Mise en oeuvre du rapport d’ étonnement
– – Raisons d’utiliser le rapport d’étonnement
– – Processus interne
– – Conseils aux managers qui l’implémentent
– – Conseils aux recrues qui doivent y répondre
– – Rapport d’étonnement et nouvelles technologies (e-rapport d’étonnement ?)
– – Difficultés et obstacles
– – Suggestions diverses, suggestions innovatives
– – Exemples vécus et témoignages
Merci !
Les personnalités hypercréatives
Souvent on me demande lors de mes conférences et séminaires de créativité : « Quelles sont selon vous les caractéristiques des personnalités créatives ? »
J’essaie d’éviter autant que se peut l’expression « personnalités créatives ». Nous sommes tous créatifs! L’expression « personnalité créative » n’a donc que peu d’intérêt. Par contre, il existe des « personnalités hypercréatives ».
Chaque époque, chaque civilisation humaine a produit son lot de « personnalités hypercréatives ». Trois grandes caractéristiques se dégagent chez elles, quelques soient les domaines d’activité (arts, sciences, techniques, économies, …) :
– l’amour de la liberté de pensée et d’action,
– le courage d’affronter l’impossible
– et l’envie opiniâtre de concrétiser.
Il est important de mettre ce dernier point en avant : dans l’esprit du public, les grands créatifs sont souvent vus comme des personnes distraites, vagabondes et sans aucun sens des réalités. Rien n’est plus faux ! Les hypercréatifs sont obnubilés par la réalisation de leur œuvre. Un opéra n’a de valeur qu’une fois qu’il est totalement écrit, une nouvelle théorie scientifique n’existe que quand l’article ou le livre du chercheur est publié et apporte des preuves irréfutables, un tableau prend vie quand il est achevé et que l’artiste lui a trouvé un lieu où il pourra être mis à la vue d’un public. Ce que nous appelons leur distraction ou leur manque de réalisme n’est, en fait, qu’une extrême attention à ce qui, pour eux, est essentiel : l’aboutissement de leur œuvre.