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La créativité, une affaire de quantité !
Dans un de mes carnets à idées de 2001, j’ai redécouvert ce matin une phrase du double Prix Nobel américain Linus Carl Pauling : “La meilleure façon d’avoir de bonnes idées c’est d’avoir beaucoup d’idées”.
Combien d’idées avez-vous imaginées cette semaine ?
Combien d’idées avez-vous générées cette semaine ?
Combien d’idées avez-vous écoutées cette semaine ?
Combien d’idées avez-vous partagées cette semaine ?
Combien d’idées avez-vous enrichies cette semaine
Combien d’idées avez-vous expérimentées cette semaine ?
La quantité d’idées conduit aux idées de qualité. Aussi pourquoi avons-nous si facilement peur de produire, de proposer et de tester de nombreuses idées ?
Le succès en matière de créativité est une affaire de quantité :
quantité d’idées,
quantité de travail,
quantité d’interactions (cocréation) et
quantité d’audace, de courage et de persévérance.
P.S.: le chimiste et physicien américain Linus Carl Pauling a été Prix Nobel de chimie en 1954 et Prix Nobel de la Paix en 1962. Il est, avec Marie Curie, la seule personne à avoir été honorée deux fois par l’Académie Nobel.
Magie de l’écriture
Magie des ateliers d’écriture ! Ecrire donne une énergie folle !
Après une semaine de facilitation et un mégastorm vendredi et samedi matin avec plus de 200 dirigeants et cadres d’une grande entreprise de distribution française, j’avais une grande fatigue légitime. Rentré hier soir à Bruxelles, cela pouvait paraître fou de participer à un atelier d’écriture d’un jour ce dimanche, de 10 à 17 heures.
Après une journée d’écriture de textes de fiction en compagnie de cinq autres personnes sous la conduite de Marie-Andrée Delhamende, je me sens totalement revigoré, revitalisé et énergisé pour la semaine qui s’annonce : deux jours de “Créativité & Innovation” à Paris et trois jours de “YELLOW DAYS” à Bruxelles.
Les trois textes de ma production de ce dimanche sont : “Passions humaines”, “Poivreries” et “Des hasards qui nous ressemblent”.
Participant à des ateliers d’écriture depuis longtemps, leur valeur énergisante me fascine à chaque fois. Ils devraient vraiment être remboursé par la sécurité sociale.
Envie de participer à un atelier d’écriture ? Je suis déjà inscrit à celui des 16 et 17 juin prochains sur un thème particulièrement gourmand : “Mots, festins et repas”. A vos stylos, à vos fourchettes ! Et inscrivez-vous chez Marie-Andrée, ses ateliers d’écriture sont simplement exceptionnels.
Les Oxymores du Week-end – 2241 à 2245
Commencée il y a une quinzaine d’années, l’aventure oxymorique continue sur ce blog de la créativité. Créations lexicales singulières, les oxymores offrent une vision particulière de la réalité. Ils s’engagent là où la pensée rationnelle fuit, ils jouissent des contradictions de l’homme, de la société, de la vie. Ne sont-ils pas une intelligence alternative ? Ne nous donnent-ils pas accès à des vérités inaccessibles ou inavouables ? Voyons-les comme des envoyés d’une humilité désinvolte.
2241. Une évidence anonyme
2242. Etre d’une modération extrême
2243. Une délicatesse brutale
2244. Une théorie expérimentale
2245. Une modestie vaniteuse
LES OXYMORES DANS LA PRESSE
“Les limites du crédit illimité” titre le journal économico-financier belge L’ECHO à propos du surendettement de nombreux ménages belges.
Source : L’ECHO, 13.03.18, p. 4.
Slogan de la marque automobile LAND ROVER pour son édition limitée du modèle VELAR : “Le minimalisme à son maximum“
Les dialectiques du processus créatif
La créativité est un enlacement de contradictions : solitude et sociabilité, introversion et ouverture au monde, réflexion et action, égotisme et partage, affirmation de soi et générosité, certitudes et hésitations, confiance en soi et remise en question, sérieux et jeux, ambition et humilité, vision et actualité, précision et flou. C’est probablement tout cela qui rend le processus créatif incernable .. et magique. Des dialectiques multiples animent notre créativité. La créativité n’est pas linéaire.
P.S.: ce texte est la réponse que j’ai postée à la suite d’une remarque d’un ami qui m’écrivait qu’après la rêverie il oubliait d’écrire.
Rêvassez-vous assez ?
“Ecrire ne prend pas beaucoup de temps, ce qui prend beaucoup de temps, c’est rêvasser ” déclare Michel Bernard, auteur de treize romans, dont le dernier – LE BON COEUR – vient de recevoir le Prix du Roman FRANCE TELEVISIONS 2018.
Rêvasserez-vous ce week-end ?
SOURCE : Interview dans l’émission littéraire LA GRANDE LIBRAIRIE, 15.03.18.