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Libropathie
En français, la ludopathie est la maladie des joueurs chroniques, des interdits de casino. Peut-être devrait-on appeler les “gloutons optiques”° qui ne peuvent se passer de livres les “libropathes”.
Voici une définition que je propose aux dictionnaires Robert et Larousse :
Libropathie : maladie des lecteurs passionnés et obsessionnels.
P.S. : je crois bien être un libropathe incurable … Une journée sans livre est une journée perdue.
° “Le glouton optique”, c’est ainsi que m’appelait le professeur de français d’avant-dernière année au Collège Saint-Louis à Bruxelles où j’ai fait toutes mes études. Ce collège a été celui de Jacques Brel, kle Jacques Brel de Rosa rosa rosam / Rosae rosae rosa / Rosae rosae rosas / Rosarum rosis rosis.
1908-2008 : Un siècle de changements
Le magazine économique « ENJEUX-LES ECHOS » publie un très intéressant numéro à l’occasion du 100ème anniversaire du journal LES ECHOS. Un siècle d’économie y est décortiqué, analysé, chroniqué de 1908 à 2008. Selon moi, le grand changement apporté par cette époque « de bruit et de fureur » est … le nombre incroyable de changements qui ont bouleversé le monde entier.
Ce siècle y est décrit en sept idées :
– Toujours plus vite, toujours plus loin
– La France du milieu, de l’euphorie au spleen
– La souveraineté contestée de l’homme blanc
– Travailler moins pour « buller » plus
– Le manager rattrapé par le taylorisme
– Une nature soumise à la démesure humaine
– Une société du chacun pour soi revendiqué
Dommage que la rédaction n’a pas considéré que l’arrivée massive des femmes sur le marché de l’emploi comme un changement majeur, aux conséquences importantes sur les entreprises, sur la famille et sur l’organisation de la société.
A lire : ENJEUX-LES ECHOS, 1908-2008 Un siècle d’économie, n°245, Avril 2008.
Un monde de couleurs
Les passionnés de couleurs découvriront avec plaisir le site de COLORS IMPACT.
Les séminaires sur les couleurs donnés par Dominique Latteur sont une expérience unique.
Groucho Marx
J’adore cette pensée de Groucho Marx (1890-1977) : « Nous devons apprendre des erreurs des autres. Nous n’avons pas le temps de toutes les faire nous-mêmes »°.
Cette petite phrase du célèbre humoriste américain pourrait bien être plus sérieuse qu’il n’y paraît à première vue …
° Traduction libre de Mark Raison. Texte américain original : « We should learn from the mistakes of others. We don’t have time to make them all ourselves”.
Christian Dior et les modes
Le grand couturier Christian Dior disait que « c’est l’ennui qui détrône les modes et incite à un perpétuel besoin de renouvellement », lors d’une conférence donnée à la Sorbonne, le 3 août 1955.
Cette phrase pourrait nous inciter à penser que l’accélération des modes aujourd’hui – plus de 50 ans après les propos du génial créateur français – est peut-être dû à une accélération et une accentuation de l’ennui … Est-ce qu’une société sans ennui serait une société sans mode ?
Source : Conférences écrites par Christian Dior pour la Sorbonne, 1955-1957, publié par l’Institut Français de la Mode et les Editions du regard, Paris, 1997, page 47.