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Les Oxymores du Week-End : 2086-2090
Rien de tel que les oxymores pour voir le monde autrement, pour avoir un regard oblique sur les êtres, les choses et les idées. Découvrez ici les oxymores de la semaine.
2086. Une éloquence silencieuse
2087. Un anti héro magnifique
2088. Un incipit final
2089. Une marche statique
2090. Une porosité hermétique
365 Jours de Créativité (98/365) – Le secret du bonheur dans la vie
La créativité cela se pratique au quotidien. Elle s’entraîne, se développe. Il est bon de faire ses gammes régulièrement ! Chaque jour de l’année, découvrez un exercice, un jeu ou une proposition de créativité qui vous permettront de vivre votre créativité autrement. Voici la 98ème : Le secret du bonheur dans la vie.
Et si le secret du bonheur dans la vie était tout simplement de faire quelque chose que nous aimons intensément et durablement et qui nous rende heureux, et que les autres aiment et apprécient et qui les rend heureux et reconnaissants ?
Exemple personnel
Jamais ma passion pour la créativité ne s’est essoufflée. Toutes les formes de créativité m’intéressent : créativité artistique, économique, relationnelle, gastronomique, politique, écologique, technologique, etc. Comme c’était le cas quand j’étais adolescent, la capacité de l’être humain à imaginer et réaliser des choses nouvelles, ainsi que sa recherche perpétuelle d’idées et d’objets originaux continuent à m’épater chaque jour. Quelle merveille que la créativité humaine ! Multiforme, surprenante et inépuisable !
Un jour une personne sceptique me demanda lors d’un séminaire qui s’appelait « Altitude Maximum » : « Est-ce que cela ne s’arrêtera pas un jour, cette créativité ? Il y aura bien un moment où l’on aura plus d’idée, non ? ». Je me souviens avoir été surpris par cette remarque. Le soir même en repensant à la scène j’imaginais la presse internationale titrer : « Aujourd’hui, l’être humain a eu sa dernière idée ». Un pitch intéressant pour un roman de science-fiction.
Pour ma part, je me réjouis chaque jour de la puissance créative des gens et des groupes que j’anime, et de leur faim de techniques et de ressources créatives nouvelles. La dernière idée de l’être humain n’est pas pour demain, ni après-demain.
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365 Jours de Créativité (97/365) – Créativité et citations d’auteurs
La créativité cela se pratique au quotidien. Elle s’entraîne, se développe. Il est bon de faire ses gammes régulièrement ! Chaque jour de l’année, découvrez un exercice, un jeu ou une proposition de créativité qui vous permettront de vivre votre créativité autrement. Voici la 97ème : Créativité et citations d’auteurs.
Les grands auteurs et leurs œuvres littéraires demeurent des sources inépuisables d’inspiration. Ils nourrissent notre imagination en nous plongeant dans des univers originaux et en développant des histoires inattendues. Ils nous ouvrent à notre propre créativité. Notre imaginaire s’en trouve stimulé dans le silence de la lecture.
Leurs meilleures citations peuvent être des élixirs magiques pour ceux qui savent s’en abreuver. Nombreux sont les scientifiques, chercheurs, artistes et entrepreneurs qui raffolent de citations inspirantes. Ils les collectionnent, les uns dans leur carnet à idées, les autres sur des bouts de papiers. Vous connaissez probablement des amis et collègues qui tapissent le mur de leur cuisine ou de leur bureau de citations interpellantes.
Plongez-vous dans des dictionnaires, anthologies et recueils de citations. Il y en a d’excellents depuis toujours. Les Editions Horay proposent aujourd’hui de riches recueils dans la collection « Mots, Propos, Aphorismes ». A vous de choisir. Sont au catalogue : Vian, Talleyrand, Baudelaire, Allais, Napoléon. D’autres titres sont probablement en préparation.
Exemples personnels
Je collectionne les citations depuis mes dix-huit ans. Je consulte encore avec délice mes carnets de l’époque. Evidemment, certaines citations que j’avais notées avec ingénuité prennent aujourd’hui un relief pertinent.
Voici un florilège d’une dizaine de mes citations actuelles. Par ailleurs, vous trouverez près de 250 citations sur la créativité et l’innovation sur ce blog à la rubrique « Citations inspirantes ».
Pour Alfred Capus « il faut rêver très haut pour ne pas réaliser trop bas ».
Pour l’humoriste français Pierre Dac, « il n’y a rien de plus facile que de trouver une aiguille dans une botte de foin : il suffit de brûler la botte. L’aiguille apparaîtra ensuite, mais flambée ».
Le paléontologue Yves Coppens affirme que « la nature est extrêmement créatrice et inventive ». Pour lui, « la science, c’est le doute par excellence ».
Ravel aurait dit : « Je sais que ce n’est pas terrible, mais il fallait tout de même y penser ».
Jules Vernes était convaincu que « ce qu’un homme est capable d’imaginer, un autre est capable de le réaliser ».
Selon le peintre et poète anglais William Blake, « Ce qui est maintenant prouvé ne fut jadis qu’imaginé ».
Edgar Poe écrit dans ses Histoires Extraordinaires que « l’important, c’est de savoir ce qu’il faut observer ». L’observation est au cœur du processus créatif.
Picasso disait que « tout innovation commence par l’observation ».
Goethe savait que « la chose la plus difficile à voir, c’est celle que vous avez en face des yeux ».
Le biologiste français Jean Rostand disait que « réfléchir, c’est déranger ses pensées ».
Cet été je me nourris des recueils de citations de TALLEYRAND, BAUDELAIRE et ALPHONSE ALLAIS, tous trois parus aux Editions Horay. Quelques citations de ces trois personnalités hors du commun :
“On ne croit qu’en ceux qui croient en eux” Charles-Maurice de Talleyrand (1754 – 1838).
“Il ne faut jamais se fâcher contre les choses, parce que cela ne leur fait rien du tout” Charles-Maurice de Talleyrand (1754 – 1838).
Baudelaire écrivait à sa maman en 1844 : “Laissez-moi dans ma solitude, jusqu’à ce qu’il en sorte un livre” Charles Baudelaire (1821 – 1867).
“Pourquoi réussirais-je, puisque je n’ai même pas envie d’essayer” Charles Baudelaire (1821 – 1867).
Terminons par deux touches d’humour allaisien :
“Il n’y a qu’en Belgique qu’on imite bien l’accent belge” Alphonse Allais (1854- 1905) 😉 Non, peut-être ?
“Comment trouves-tu que je te trouve ?” Alphonse Allais (1854- 1905) ;-).
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(96-365) Trois choses que vous n’avez jamais faites !
La créativité cela se pratique au quotidien. Elle s’entraîne, se développe. Il est bon de faire ses gammes régulièrement ! Chaque jour de l’année, découvrez un exercice, un jeu ou une proposition de créativité qui vous permettront de vivre votre créativité autrement. Voici la 96ème : Faites cette semaine trois choses que vous n’avez jamais faites dans votre vie !
Oui, faites cette semaine trois choses que vous n’avez jamais faites dans votre vie. Sortez de vos habitudes, de vos activités habituelles, de votre cercle de relation. Empruntez des chemins vierges.
Exemple personnel
Alors que je suis plutôt foodie, j’ignore tout de la nouvelle cuisine péruvienne : je n’ai jamais été dans un restaurant péruvien, alors que cette cuisine sud-américaine est sur le devant de la scène gastronomique internationale depuis quelques années. Lima est même devenu un lieu de destination pour le tourisme gourmand. A Barcelone, PAKTA est le restaurant péruvien de référence. Il est temps de tenter l’expérience des ceviches, escabèches et autres lomo saltado.
Deuxième chose que je n’ai jamais faite : voyager en ballon. J’ai toujours été attiré par ces grands ballons à air chaud qui peuvent nous emporter là où les vents l’entendent. Ici en Catalogne, il y a plusieurs possibilités de faire des excursions tout là-haut et de découvrir les côtes catalanes ou les contreforts des Pyrénées. Juste prendre la décision d’y aller …
Troisième activité à laquelle je ne me suis jamais essayée : écrire une chanson. J’aime écrire des textes courts, des nouvelles, des histoires, j’aime créer des oxymores, mais je n’ai jamais osé écrire le texte d’une rengaine, d’un chant, d’une mélodie. Or, il se fait que récemment un groupe de pop rock catalan m’a commandé une chanson ! Comment m’y prendre ? Par où commencer ? De quoi parler ? Quels mots choisir ? Quelle est la structure d’un morceau de pop rock ? Mille questions envahissent mon esprit depuis que mon ami Ferran et le leader du groupe Manel m’ont posé ce défi. Ils attendent le texte pour la fin du mois prochain. Il va falloir se mettre à ma table d’écriture, m’y perdre. Oser être mauvais, nul et archinul, recommencer à écrire sans complexe pour découvrir la route. Où est le chemin ? Une vrai création sans antécédant pour moi. Joies et anxiété de la création.
365 Jours de Créativité (95/365) – Votre année sabbatique virtuelle
La créativité cela se pratique au quotidien. Elle s’entraîne, se développe. Il est bon de faire ses gammes régulièrement ! Chaque jour de l’année, découvrez un exercice, un jeu ou une proposition de créativité qui vous permettront de vivre votre créativité autrement. Voici la 95ème : Votre année sabbatique virtuelle.
Ne rêvons-nous pas tous d’avoir une année à nous, une année pleine pour réaliser un rêve qui nous tient à cœur ? Pour les uns c’est un tour du monde, c’est la rencontre d’une culture proche ou lointaine, l’étude d’une langue, pour les autres un engagement social ou responsable dans un projet de développement, une longue retraite, l’écriture d’un livre ou d’un essai. A chacun son univers. Seul nous manque – croyons-nous ! – le temps.
Aussi demandez-vous ce que vous feriez si vous aviez une année sabbatique devant vous. Formulez votre projet le plus précisément possible. Par écrit, bien sûr. Ensuite étudiez les moyens de réaliser ce projet sans cette année de congé, sans votre « sabbatique » ! A votre créativité !
Exemple personnel
Je suis passionné de poivres et j’anime l’Académie des Poivres, que j’ai fondée avec Martina Bayers en 2003. Mon rêve de piperomane – un piperomane est une personne passionnée de vrais et de faux poivres – est de faire le tour du monde des poivres. Mes calculs me font penser que cela nécessiterait de 18 à 24 mois pour le faire selon mes rêves. Visiter les plantations, vivre avec les « pepper famers », ces paysans poivriers, participer à l’entretien des fermes et aux récoltes de vrais et de faux poivres, réaliser des interviews, des vidéos, écrire et décrire la vie de ces familles, car il s’agit souvent de familles, au milieu des poivriers.
Mon voyage m’emmènerait de Barcelone au Kérala en Inde pour le poivre noir de Malabar, puis au Sri Lanka pour son poivre long. De là les plantations de Thaïlande, du Vietnam, de Kâmpôt au Cambodge et les timides projets expérimentaux qui se déroulent au Laos. Arrêt en Indonésie pour découvrir l’un des meilleurs poivres blancs, le poivre Muntok, ainsi que le poivre à queue appelé cubèbe. Ensuite direction l’île de Bornéo et les fermes poivrières du Sarawak, cette province insulaire de la Malaisie. Le poivre de Sarawak est l’un de mes préférés. Avouons-le : c’est mon poivre de table. Il est toujours à portée de main dans son grand moulin à poivre rouge. En route vers la province chinoise de Sichuan ou on trouve le faux poivre éponyme, et puis le Japon et ses variétés infinie de sansho, qui sont les variétés japonaises du poivre de Sichuan.
Après cette grande promenade asiatique, en route vers la Tasmanie, la grande île au sud de l’Australie, avec son poivre des montagnes, aussi connu sous le nom de poivre de Tasmanie. C’est un faux poivre qui est omniprésent dans la cuisine australienne.
Après l’Océanie, l’Amérique du Sud avec la petite île de Chiloé – l’île aux sorcières, selon les Chiliens – où l’on trouve un « poivre de Chiloé », également un faux poivre. Après cela, j’irai me perdre dans la forêt amazonienne pour découvrir les plantations de poivre créées dans les années trente par des immigrants japonais. Dans les Caraïbes, je découvrirai la Jamaïque et son fameux faux poivre, le poivre de la Jamaïque, ramené pour la première fois en Europe par Christophe Colomb.
Il me restera à terminer par l’Afrique où Congo, Togo, Sénégal, Afrique du Sud, Cameroun, Ethiopie et Maroc m’apporteront leurs lots d’expériences poivrières, avec de vrais et de faux poivres. Et là il me restera à rentrer en Europe pour découvrir quelque part le long de la Méditerranée un champ de gattilier, ces belles et grandes fleurs bleues dont les graines sont appelées « poivre des moines ».
Bien sûr dans les deux ou trois prochaines années, je n’aurais pas le temps de faire cette promenade poivrière de douze à dix-huit mois. Ce tour du monde est mon idée jaune, cette idée a priori impossible, mais seulement temporairement impossible.
D’ici là, je réaliserai ce tour du monde pipérique sur Internet. A chaque jour sa destination, son expérience, ses échanges via skype ou d’autres plateforme. Une belle préparation pour un grand voyage IRL, in real life, dans la vraie vie, dans quelques années.