Archives

Categories

365 Jours de créativité (58/365) Ne vous plaignez pas, créez !

le

La créativité cela se pratique au quotidien. Elle s’entraîne, se développe. Il est bon de faire ses gammes régulièrement ! Chaque jour de l’année, découvrez un exercice, un jeu ou une proposition de créativité qui vous permettront de vivre votre créativité autrement. Voici la 58ème : Ne vous plaignez pas, créez !

La designer américaine, suisse d’origine, Tina Roth Eisenberg était régulièrement frustrée : quand elle voulait participer à un congrès, une convention ou un séminaire de design ou de créativité :

  • Soit ils se déroulaient à l’autre bout des Etats-Unis : elle est New Yorkaise et beaucoup d’activités se déroulent à Las Vegas, San Francisco ou Orlando ;
  • Soit ils étaient trop longs : en tant que jeune créatrice, elle pouvait difficilement se libérer trois, quatre ou cinq jours ;
  • Soit ils étaient trop chers : ses revenus ne lui permettaient pas débourser de gros frais d’inscription, de déplacement et de logement
  • Soit l’événement se déroulait près de chez elle, à un bon prix, d’une durée d’une journée … lorsqu’elle voulait s’inscrire, toutes les places étaient déjà vendues. Sold out !

La frustration générale pour celle qui voulait se développer, assouvir sa curiosité, rencontrer de grands professionnels dans son domaine et partager avec des jeunes designers comme elle.

Ce que j’aime en particulier chez les Américains, c’est leur capacité à transformer une frustration personnelle en idée originale. Tina Roth Eisenberg va surmonter sa frustration en créant les CREATIVE MORNINGS. Son mantra : « Ne vous plaignez pas : créez ! ».

De quoi s’agit-il ? Elle imagina d’organiser des rencontres mensuelles autour d’un designer, d’un créatif, d’un porteur de projet. Cela se déroule un vendredi par mois de … 8h00 à 9h00 du matin. Une demi-heure de socialisation autour d’une tasse de café et quelques viennoiseries, suivie d’une demi-heure d’exposé par un seul invité et un rapide questions/réponses. Et c’est gratuit ! La salle, le café et les croissants étant offerts par un sponsor local. Tina lança cela près de chez elle à New York et maintenant, quelques années après, la formule a essaimé sur les cinq continents.

Les Creatives Mornings ? Les conférences matinales mensuelles pour les créatifs invétérés ! Une idée géniale. Pourquoi ne créez-vous pas un Creative Morning près de chez vous ?

Comme l’écrivait James Murphy : « Le meilleur moyen de se plaindre, c’est de faire des choses ». Et Oscar Wilde : “Le mécontentement est le premier pas du progrès d’un individu ou d’une nation”. A la condition que ce n’est pas le dernier pas.

Exemple personnel : ce que j’apprécie particulièrement dans le fait d’être chef d’entreprise, c’est que les choses dépendent en grande partie de vous. Entre râler et entreprendre, il n’y a pas d’hésitation possible. C’est une question d’énergie : la négative, n’apporte que poisse et problèmes décuplés, la positive nourrit la créativité et l’inventivité. La première épuise, la seconde épanouit.

Léonard de Vinci (1452-1519) disait : “Toute contrainte m’est grâce“. Il considérait que tout événement imprévu, tout problème et difficulté lui permettait de montrer son génie. Rien ne pouvait interrompre ses projets.

Les Oxymores du Week-End : 2056 à 2060

le

Rien de tel que les oxymores pour voir le monde autrement, pour avoir un regard oblique sur les êtres, les choses et les idées. Découvrez ici les oxymores de la semaine.

  1. Un récalcitrant enthousiaste
  2. Une gauche élitiste
  3. Un mondialisme régionaliste
  4. Un tribun muet
  5. Un minimalisme exhaustif

Les oxymores dans la presse

“Teresa May ou le suicide involontaire” titre L’EXPRESS à propos de la gifle reçue par la Première Ministre de Sa Majestée lors des élections anticipées qu’elle a provoquées.

SOURCE : L’EXPRESS, 14.06.17, p. 18.

Arrivé bon dernier du VENDEE GLOBE, Sébastien Destremau déclare : “A oitié affamé, j’ai terminé la course frais comme une limande avarié“. Voilà une expression nautique qui aurait fait le bonheur du Capitaine Haddock !

365 Jours de créativité (57/365) – Sus à l’angoisse de la page blanche !

le

Voici le 57ème article des “365 Jours de créativité” :  Sus à l’angoisse de la page blanche !

L’angoisse de la page blanche naît surtout d’une exigence personnelle trop grande et de la peur de ne pas créer quelque chose de bon niveau. Quand vous entamez un travail créatif ne vous paralysez pas avec des visées hors de portée. Vous voulez écrire un texte ? Ecrivez-le ! Sculpter une pierre ! Sculptez-la. Concevoir un business plan ? Concevez-le ! Vous verrez bien dans une heure ou deux si votre texte, votre sculpture ou votre business plan est intéressant. Avant de juger, créez ! Avec enthousiame, passion et confiance.

Exemple personnel

Cela fait une quinzaine d’années que je participe à des ateliers d’écriture. Au cours de ces week-ends durant lesquels une dizaine de personnes écrivent à partir des injonctions d’un animateur d’atelier d’écriture, chacun écrit cinq à six textes plus ou moins longs. C’est là que j’ai appris à ne plus avoir peur, parce que c’est cela l’angoisse de la page blanche, c’est la peur de ne pas bien écrire, la crainte de ne pas être intéressant, la panique face à l’incertitude du résultat.

Quand j’ai à écrire un texte, un article, un sujet pour mon blog ou une lettre importante, je me lance immédiatement. Je suspends mon jugement critique. J’écris sans me retourner, sans me relire, sans faire attention à la syntaxe ou à l’orthographe. Cela se fera à la réécriture (qui est une phase aussi importante, si pas plus importante que la première écriture spontanée). En procédant ainsi, je ne connais – presque – plus l’angoisse de la page blanche, la hantise des écrivains et des écrivants.

P.S. : on m’a demandé d’écrire quelques chansons pour en groupe de rock, en anglais qui plus est. N’ayant jamais écrit de chanson ou de chansonnette de ma vie, encore moins en anglais, un certain vertige me guette. Mais je crois que lorsque je serai à ma table de travail, les textes se feront d’eux-mêmes.

Raymond Devos, le grand humoriste, jongleur de mots, disait : « Je n’ai pas peur de la page blanche : je la déchire ! ». Déchirez-la ! Et écrivez frénétiquement !

William Stafford écrit : “Je n’ai jamais l’angoisse de la page blanche. Quand je suis bloqué, je baisse simplement mes exigences” (Source : STAFFORD William, How to be a great coach, McGraw Hill, p.8).

Phrase originale : “I never ger writer’s block. When I get stuck, I just lower my standards”. Traduction libre de l’américain par Mark Raison

365 Jours de créativité (56/365) – Votre espace personnel de créativité

le

La créativité cela se pratique au quotidien. Elle s’entraîne, se développe. Il est bon de faire ses gammes régulièrement ! Chaque jour de l’année, découvrez un exercice, un jeu ou une proposition de créativité qui vous permettront de vivre votre créativité autrement. Voici la  56ème : Votre espace personnel de créativité.

Il est bon d’avoir un espace de créativité : une table où écrire, un atelier où bricoler, peindre ou sculpter, un studio où réaliser ses photos, ses vidéos, etc. Quel est l’endroit où vous vous sentez à l’aise pour créer ? Si vous n’en avez pas, quel lieu pourriez-vous envisager, chez vous ou ailleurs ? C’est l’écrivaine anglaise Virginia Woolf 1882-1941) qui disait qu’il faut une chambre à soi pour pouvoir créer.

Exemple personnel

Depuis un an et demi La Dragonnerie de Yellow Ideas à Bruxelles est un endroit qui m’inspire particulièrement, autant pour les démarches de création solitaires que pour les réunions et discussions créatives. C’est un endroit porteur d’idées, de réflexions riches et inattendues.

A Barcelone – la ville de mon coeur -, il y a différents endroits, selon la saison et mon humeur, où j’aime à me retrouver avec mon carnet à idées, qui est mon meilleur – et permanent – compagnon de créativité depuis mes dix-huit ans.

 

Où est Mark ?

le

La semaine prochaine, je serai à Bruxelles du lundi 19 au mercredi 21 pour les YELLOW DAYS à La Dragonnerie de YELLOW IDEAS. Une manière agréable et créative de clore ce printemps 2017; j’entamerai l’été à Paris le soir même, le mercredi 21 juin.

Je vous souhaite déjà à toutes et à tous un été génial, surprenant et vivifiant.

Mark